Les fuites relayées depuis 3 jours sur quelques médias, notamment Al-Qods al arabi, et reprises sur les réseaux sociaux concernant une collaboration entre égyptiens, émiratis et tunisiens pour faire avorter le processus démocratique en Tunisie, continuent.
Une première diffusion de premiers documents rapportant que des réunions ont eu lieu entre les services secrets égyptiens et tunisiens, en présence de responsables gouvernementaux et politiques des deux pays pour mettre en place une stratégie de prise en mains du pouvoir. L’objectif de cette stratégie est de stopper la poursuite de l’expérience démocratique et ce grâce à une planification prise en charge par les Egyptiens, financés par les Emirats et exécutés par la partie tunisienne.
De nouveaux documents appuient cette thèse en donnant à lire des informations affirmant qu’il a été décidé de « passer à l’action » par l’application le 25 juillet dernier de l’article 80.
Ces fuites étant, de par leurs données qu’elles véhiculent préoccupantes et de nature de susciter le doute et l’inquiétude notamment en cette période de crise protéiforme, il serait nécessaire et urgent que les autorités responsables réagissent et démêlent le vrai du faux.