Les dernières minutes de « Contact » de Robert Zemeckis avec Jodie Foster et Matthew Mcnaughey marquent durablement et la rétine et l’esprit du spectateur.
Jodie Foster y campe le personnage d’Ellie Arroway. Passionnée depuis sa plus tendre enfance par l’univers, elle est devenue une jeune et brillante astronome. Avec une petite équipe de chercheurs, elle écoute le ciel et guette un signe d’intelligence extraterrestre. Un jour, elle parvient à capter un message. Ce message contient les plans pour la construction d’un appareil devant lui permettre d’entrer en contact avec des extraterrestres… Dans ce blockbuster adapté d’un livre éponyme de Carl Sagan, le cinéphile vit une expérience inoubliable. Les dix dernières minutes ne sont d’ailleurs pas sans rappeler, toutes proportions gardées, un autre chef d’œuvre de la SF : « 2001 l’odyssée de l’espace » de Stanley Kubrick.
« Ils sont tous là !»
Lors de ces 10 fameuses minutes, le personnage campé par Jodie Foster grimpe, devant des centaines de scientifiques, dans l’appareil censé l’amener à la rencontre des créatures extraterrestres. On effectue donc avec elle le voyage et on traverse l’espace infini plus vite encore que la vitesse de la lumière. On aperçoit très brièvement des sortes de vaisseaux spatiaux gigantesques. « Mon dieu, ils sont tous là !» s’exclame-t-elle à leur vue (« Ils » fait-il référence aux âmes humaines passées dans l’autre monde ou les extraterrestres ?). Puis l’appareil poursuit sa course effrénée dans le vortex. La puissance du trajet est telle que Jodie Foster s’évanouit. A son réveil, elle se retrouve sur une plage de toute beauté et son père, disparu alors qu’elle n’était encore enfant, lui rappelle qu’il faut en toute circonstance garder la foi et que Dieu est bon et beau. Elle s’endort encore une fois et à son réveil, les scientifiques lui annoncent qu’entre le moment où elle est entrée dans l’appareil qui n’a d’ailleurs pas bougé d’une semelle et celui où elle est sortie, 15 secondes à peine se sont écoulés.