Il n’est pas habituel qu’un président s’inquiète d’un verdict qu’il estime injuste, pouvant relancer les violences. Le meurtre de George Floyd à Minneapolis et la condamnation du policier qui l’a tué n’a pas été une leçon comprise par tous. Donald Trump avait soutenu Kyle Rittenhouse et ses partisans payé les deux millions de dollars de caution de Kyle Rittenhouse. S’il a pleuré, le jeune homme ne s’est pas senti coupable. Il s’est simplement défendu. Et le juge, au début du procès, a écarté une vidéo à charge dans laquelle il exprimait son désir de tirer et pris soin de dire que les deux tués ne pouvaient être décrits comme des « victimes » car cela pourrait influencer le jury – une seule personne de couleur parmi les vingt titulaires et suppléants. Comment peut-on juger normal qu’un garçon de 17 ans quitte son État de l’Illinois avec un fusil semi-automatique pour aller dans le Wisconsin « protéger » les commerçants qu’il voyait attaqués par des manifestant noirs et blancs ? Il a provoqué avec son arme et a fini par tuer deux personnes, des blancs. La police l’a laissé rentrer tranquillement chez lui. Le racisme, le deux poids deux mesures sont toujours ancrés au cœur des Etats-Unis. Et les défenseurs des armes ont toujours de beaux jours devant eux, malgré les efforts de Biden.
Le mandat Trump a accru la division des Américains, suprémacistes blancs face aux « black lives matter ». Un pays fracturé où la colère répond aux cris de joie. Fidèle à lui-même, à sa bêtise raciste, l’ancien président a publié un communiqué : « Félicitations à Kyle Rittenhouse pour avoir été déclaré innocent, « Si ça, ce n’est pas de la légitime défense, rien ne l’est! ». En laissant le Capitole être attaqué, il était sans doute lui-même en état de légitime défense, car se sentant trahi par le résultat de la présidentielle.
Ce soir, du côté de Kenosha, 500 gardes nationaux sont mobilisé et Joe Biden est prêt à envoyer des renforts