Paris, une des capitales mondiale de la mode, a depuis le 23 février pour visage, Takwaa bint Ali, une influenceuse tuniso-française.
Égérie de la nouvelle collection de la marque germanique, Adidas, celle-ci suscite de nombreuses réactions!
Assise, la pause est nonchalante, le regard est marqué par des sourcils grossièrement dessinés au pinceau, presque d’un mauvais genre…
Les matières sont à contrario chatoyantes: cuir, velour, bijoux en or… du chic relevé d’une casquette! Mais surtout d’un fichu ou peut-être tout simplement un foulard? Qu’on précisera, portée à la tunisienne, avec un simple nœud sous le menton.
Dans un pays qui a interdit à une de ses grandes marques-Décathlon- la commercialisation en France du hijab de running, il y a en effet de quoi faire jaser ou du moins s’interroger.
La France céderait-elle face à une multinationale telle que Adidas? Ou serait-ce un appel du pied aux musulmans de France en cette période présidentielle?
Ou peut être bien que la France s’est résolue à comprendre que si le Hijab est intégré à la « mode », sa charge communautariste, amplifiée intentionnellement par certains courants d’extrême droite pour des profits électoralistes, perdrait de son impact et finirait par se banaliser.
De plus comme souvent, lors de restrictions politiques, l’art se met au service de la liberté et épouse la cause du hijab.
Mais en fin de compte l’intérêt financier a raison de tout, les femmes musulmanes comme cible commerciale sont une niche de choix qui peut rapporter gros.