Dans « Braveheart », Mel Gibson menait la vie dure aux anglais qui gouvernaient d’une main de fer le territoire de l’Ecosse. Il en est de même dans « The patriot. Le chemin de la liberté ». L’histoire se déroule cette fois ci en Caroline du Sud en l’an 1776. La colère gronde dans les rangs des Indépendantistes et il semble que la guerre contre les Anglais soit désormais inévitable. Benjamin Martin, père veuf de 7 enfants qui a combattues français et les indiens, ne sait que trop bien le prix d’une guerre et s’élève contre cette idée…
Le personnage de Benjamin Martin s’inspire librement de Francis Marion dit le renard des marais (the swamp fox) notamment connu pour son usage de leurres et d’embuscades, la perturbation des communications ennemies, la capture de leurs approvisionnements, et la libération de prisonniers. Francis Marion est considéré comme l’un des premiers adeptes des techniques de guérilla. Il était en outre issu d’une famille d’origine huguenote.
En 2000, Roland Emmerich ( Independance day, Stargate, Le jour d’après, 2012 ou encore Godzilla) s’attaque pour la première fois à un autre genre que la science-fiction : la fresque Historique ! Ce choix est plutôt étonnant pour l’allemand, d’autant plus qu’il s’intéresse à un grand événement de l’Histoire des Etats-Unis, la première guerre de sécession. Outre les touches d’humour, le long-métrage se révélera très sérieux tout en ayant un grand sens du spectacle avec sa reconstitution exemplaire et ses scènes d’action efficaces. On est donc dans du Emmerich tout craché avec un scénario relativement simple (quelques longueurs cependant), prenant et sans nuance. Sans oublier les images patriotiques pour les américains. Le réalisateur s’essaye a quelques effets de style inédits dans sa mise en scène (ralentis). Quoi qu’il en soit, The Patriot reste l’un des meilleurs Emmerich et porte à l’écran le convaincant Mel Gibson. Les deux artistes étaient amors au sommet… à redécouvrir