Hier, lundi 14 mars, le ministère de la Santé a annoncé vouloir régir le taux de sel dans le pain par un arrêté ministériel. Dans un pays où le diabète et l’hypertension sont aux stades épidémiques – 1 adulte sur 3 est hypertendu en Tunisie et 25% de la population est atteinte du diabète- on ne peut que saluer une telle initiative.
Cependant on a aussi bien envie de rétorquer au gouvernement » encore faudrait il qu’il y ait du pain! »… Depuis plusieurs semaines hélas, farine et semoule sont introuvables dans nos commerces, alors à quoi bon ces politiques progressistes qui actuellement semblent seulement fantaisistes?
Évidemment que chaque citoyen désire prendre soin de sa santé, éviter les maladies, prolonger son espérance de vie, mais la santé quand on a pas de quoi se nourrir est bien secondaire.
Consultation nationale, Conseil supérieur de la magistrature, spéculation, et maintenant le taux de sel… Autant de sujets qui ne sont que la poudre aux yeux pour les 4 millions de tunisiens dits pauvres qui eux nécessitent et réclament du pain sur la table.