Ce n’est ni une action de guerre, ni de la résistance mis de la barbarie, du terrorisme. Dans le désert du Néguev, les festivaliers israéliens, pris par leur musique n’ont même pas entendu les roquettes tomber ni arriver les meurtriers du Hamas qui ne méritent pas le titre de combattants. « Nous avons vu des terroristes tuer des gens, brûler des voitures, crier partout », raconte un festivalier à l’agence Associated Press. 200 à 260 jeunes assassinés. Qui oserait prétendre que cela sert la juste cause palestinienne ? Lourde faute du Hamas…
Dans l’autre camp, des outrances sont tout aussi insupportables. « Nous combattons des animaux humains et nous agissons en conséquence » , affirme le ministre de la Défense israélien pour justifier son blocus total de Gaza. Dire que Yoav Galant est considéré comme un modéré, lui que Netanyahou a voulu limoger car il s’oppose à sa réforme de la justice. Le Premier ministre ne vaut guère mieux quand il demande aux Gazaouis de partir. Ils sont deux millions sur 365 Km². Où peuvent-ils aller pour éviter les bombes ?
Les ultranationalistes proches des ministres extrémistes tels Ben Gvir et Smotrich diffusent, eux, un message de haine et de mort: « Cher peuple juif, le moment est venu d’agir contre l’autre camp. Enlevez des Arabes, assassinez sans crainte. Vous voyez un Arabe dans la rue ? Balancez-le dans la voiture, maltraitez-le et n’oubliez pas de le photographier et de le poster ».
Ce que l’on appelle la communauté internationale appelle au calme, à la négociation. En fait, elle a joué le pourrissement et ferme les yeux. A Washington comme à Moscou, Pékin ou Paris, on ne croit plus vraiment à la solution de deux Etats mais on continue de la prôner en espérant qu’un jour… En attendant, Palestiniens et aussi Israéliens vivent le pire…