La Journée de la Terre mobilise les citoyens, les associations, les entreprises et les gouvernements dans une lutte collective contre l’exploitation irresponsable des ressources planétaires par les activités humaines.
Le premier Jour de la Terre est né aux Etats-Unis ! En 1970, 20 millions d’Américains (soit 10 % de la population du pays à l’époque) s’engagèrent dans la plus grande manifestation écologique de l’histoire concrétisée par des évènements coordonnés à travers tout le pays.
Début 1969, un important déversement de pétrole se produit sur une plateforme au large de Santa Barbara, en Californie, causant de graves dommages environnementaux. L’équivalent de quelque 100 000 barils de pétrole salissent la côte et détruisent la vie marine du secteur. Cet événement, largement couvert par la presse, choque le public américain.
Révoltés par les marées noires, le smog et les rivières polluées, 20 millions de personnes sont descendues dans la rue pour protester contre ce qu’ils considéraient comme une crise environnementale. Il s’agissait du plus grand événement civique de la planète et cette manifestation a obligé le gouvernement américain à prendre des mesures concrètes, notamment en adoptant des lois environnementales et en créant des agences environnementales.
En 1990, le réseau de la Journée de la Terre a élargi cette journée au niveau mondial en organisant des célébrations et des actions dans 142 pays !
En 2009, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution reconnaissant officiellement cette journée comme la Journée internationale de la Terre nourricière.
L’objectif du Jour de la Terre est d’accompagner les personnes et les organisations à diminuer leur impact sur l’environnement. Le Jour de la Terre agit comme un catalyseur de la prise de conscience et de l’éducation environnementale et se positionne comme le promoteur de l’éco-citoyenneté et de l’action.