L’événement s’est déroulé du 8 au 17 novembre et a rencontré un certain succès. Plus d’une centaine d’œuvres artistiques étaient exposées à la salle de spectacle du Parc Chabrières situé à Oullins près de la ville de Lyon. Spacieux et baigné de lumière, le lieu permet au visiteur de déambuler en toute tranquillité et d’admirer sereinement chaque œuvre. Il découvre, excité tel un chercheur de trésors, multiples détails exhibés ou dissimulés dans des œuvres qui rivalisent de beauté.
Autant de sculptures, de dessins et de peintures abstraites ou figuratives dont certaines s’inscrivent dans le courant du naturalisme, de l’expressionnisme, de l’impressionnisme voire du romantisme. Ici une femme habillée en kimono bien mystérieuse née sous le coup de pinceau de Geneviève Farvin, là un dessin reproduisant une vague semblable à raz de marée qui renvoie tour à tour à la vie et au mouvement (constant et violent) qui la caractérise tant qu’à l’être humain et la passion qui anime cette créature si fragile et en même temps si puissante. Le dessin est signé Sylvia Di Cioccio, qui forme avec Sébastien Chartier le duo d’invités d’honneur de cet événement que l’on souhaiterait voir programmé plus souvent dans la commune d’Oullins-Pierre-Bénite.
D’autres œuvres marquent durablement l’esprit du visiteur : citons « L’homme au corbeau de Marie- Hélène ValladeHuet, les sculptures de de Sébastien Chartier reprenant des animaux emblématiques du règne animal tels que le loup, le gnou ou encore les éléphants dont les cornes sont représentés par d’énormes clous. « Je cherche les racines de l’humanités dans un jeu de miroirs entre l’homme et l’animal » annonce l’artiste. Citons également les tableaux de nus de François Palluis intitulés « L’attente » et « Sérénité ». Ainsi que les œuvres ambitieuses et intemporelles qui permettent à l’âme de se recharger et de faire le plein de rêve et d’espoir. Des œuvres signées Danièle Plasse, Mireille Barisano Pastel, Favre Redali, Arcafranza, Thierry Verger, Noel La porta, Claudine Delhomme, Béatrice Morin, Marie Claude Moroge et Laure Mussbaumer. On en redemande !