Pour faire face à la demande en blé et réduire la dépendance aux importations de ce produit de large consommation, l’Algérie encourage l’investissement privé dans l’agriculture saharienne.
Les groupes publics, relève TSA, sont également encouragés à participer à l’aventure. C’est le cas de l’entreprise publique Global Agrifood qui cultive le blé du désert algérien.
Après le géant public du BTP Cosider et la compagnie pétrolière Sonatrach, c’est au tour du holding public Madar de se positionner dans le domaine agricole. Sa filiale Global AgriFood (GAF) exploite depuis peu une concession agricole de 2.000 hectares à Gassi-Touil à proximité des puits de pétrole de Hassi-Messaoud.
GAF mise sur la technique et met en œuvre de gros moyens. Sur site, des ingénieurs agronomes et techniciens en maintenance électromécanique sont chargés du suivi de la vingtaine de pivots déjà installés et des 7 forages réalisés sur les 35 prévus. Des forages profonds de 250 mètres qui assurent l’eau nécessaire à l’irrigation du blé en plein désert.
Outre les pivots, il s’agit de veiller à l’alimentation électrique des pompes qui remontent l’eau depuis la nappe souterraine.
Faute de raccordement au réseau électrique, ce sont des groupes électrogènes qui assurent le fonctionnement des installations et de la « base de vie » de la concession.