La 28ème édition du prix littéraire « Comar d’or » aura lieu ce samedi 04 mai 2024, au Théâtre municipal de Tunis.
Lancée par la Compagnie Méditerranéenne d’Assurances et de Réassurances COMAR en 1997, afin de soutenir la production littéraire tunisienne et d’encourager les auteurs, cette cérémonie est désormais une institution dans le monde littéraire tunisien.
La chanteuse, Eya Daghnouj, ouvrira l’évènement, sur un concert d’une demi-heure. Composée de trois parties, la soirée verra dans sa seconde phase la présentation du rapport du jury des deux sections et l’annonce des noms des heureux lauréats de cette édition.
Au total : 21 romans en langue française et 37 en langue arabes concourent pour les différents prix de cette 28ème édition. Trois prix seront décernés dans chaque catégorie : Les « Comar d’or » dans les langues arabe et française, décernés aux meilleurs romans décernés entre les deux sessions, les « Prix spéciaux des jurys » en langue arabe et française, décernés aux romans dont l’originalité a marqué le jury de chaque section et les « Prix découverte », toujours dans les deux langues, attribués aux jeunes talents qui ont le profil du grand écrivain ou grande écrivaine.
Sont concernés par ces prix tous les romans écrits par des auteurs de nationalité tunisienne, publiés en Tunisie ou à l’étranger durant la période du 1er avril 2023 au 31 mars 2024.
Il est ainsi à rappeler que pour cette édition, les organisateurs ont annoncé une prolongation du délai du dépôt des romans, initialement le 30 mars 2024, jusqu’au 02 avril 2024.
S’agissant de la composition du jury en langue française, il est composé par Ridha Kéfi (journaliste), Mokhtar Sahnoun (Professeur universitaire, romancier et poète), Monia Mouakhar Kallel (romancière), Kamel Ben Ouanes (Universitaire et critique littéraire) et le talentueux écrivain tunisien Mohamed Harmel qui a été à l’honneur lors de l’édition 2023, remportant le Comar D’or avec son « Siqal, l’antre de l’ogresse ».
Quant au jury des romans en langue arabe, il réunit Mohamed El Khadi (professeur universitaire), Neziha Khelifi (critique), Hafidha Kara Bibene (nouvelliste, poétesse et romancière), Ahmed Guesmi (universitaire) et Hafedh Mahfoudh (écrivain).