
Par Naoufel BENAISSA
Il a fallu trois ans, les éliminatoires, la coupe arabe et la coupe d’Afrique et de multiples changements dans le staff technique pour constituer une équipe nationale…. qui se qualifie mais ne marque pas.
Jusque là Sidi Mehrez nous a secourus et espérons qu’il continuera à le faire pour éviter une débâcle comme ce fût le cas en 2018 en Russie, au dernier tour de la coupe de monde. En tout cas, cette qualification prouve qu’en ce pays, à tout moment l’espoir peut renaître et c’est tant mieux.
Mabrouk la Tunisie et merci l’équipe qui nous a fait vibrer et vivre des moments de joie et de bonheur. Quand on pense que nos voisins, l’Italie, l’Égypte et l’Algérie, n’y seront pas, le Nigeria et la Côte d’Ivoire non plus et que désormais on fait partie des 32 meilleures équipes au monde, les détracteurs ne peuvent que faire une pause ou se taire.
Mais quand on sait qu’en 1978, on était parmi les 16 meilleures et qu’on a raté de peu la qualification pour le second tour, que nous avons donné du fil à retordre à l’Allemagne -à l’époque détentrice de la coupe du monde 1974- et que depuis on n’a pas fait mieux, on se rend compte que nous avons pris beaucoup de retard et avons encore beaucoup à faire …. il faut donc se méfier de l’euphorie qui cache la forêt et garder les pieds sur terre. N’empêche qu’en ce moment, rien n’empêche de faire la fête.