Hchouma. La défaite ne passe pas du côté d’Alger. C’est la honte totale surtout que l’ennemi marocain sera de la fête au Qatar. Pas possible, l’Algérie ne peut être battue ou alors c’est qu’elle est victime, volée… « Ce sentiment de défaite est détestable » disait Djamel Belmadi après l’élimination de la CAN due, évidemment à des erreurs d’arbitrage que la FIFA et la CAF auraient dû sanctionner… Pour la presse, il y a manifestement complot depuis quelques temps contre ces fennecs qui allaient ravir à l’Italie le nombre de matchs sans défaite, les arbitres étaient choisis, même ce Bakary Gassama, bien connu des Camerounais qui a refusé deux buts à Slimani. Et ce n’est pas Belmadi qui dirait le contraire lui qui avait poussé la FAF à déposer un recours contre la désignation de l’arbitre botswanais Joshua Bondo pour le match du 25 mars à Douala au prétexte qu’il aurait pris des décisions litigieuses lors de Burkina Faso-Algérie (1-1).en septembre dernier ! Le sélectionneur l’avait démoli, mais au lendemain du match du 25, le président de la FAF, Charaf-Eddine Amara, estimait que Joshua Bondo, a été “globalement correct, dans le sens où il n’a pas commis d’erreurs qui ont pesé sur le cours du match”. Il ajoutait que “les responsables de l’EN et son environnement immédiat doivent éviter à chaque fois d’avoir une appréhension négative sur tel ou tel arbitre désigné pour les rencontres des Verts”.
Cet après-midi, pris dans la tourmente, il a démissionné après avoir indiqué que Djamel Belmadi restait en place. « Je reçois 1 000 insultes par minute … Il faut qu’on change… Le football ne devrait pas être une affaire de sécurité nationale…Regardez, la France éliminée en 1994 a fait une mutation et a gagné le mondial suivant ».
Avant de partir avec tout le bureau fédéral, Charaf-Eddine Amara avait présenté un recours à la FIFA pour que le match contre le Cameroun soit rejoué et demandé «l’ouverture d’une enquête» pour faire «toute la lumière sur l’arbitrage» de cette rencontre. Pratiquement aucune chance d’obtenir satisfaction. Ce n’est pas le Gambien Bakary Gassama qui a battu les fennecs, mais ces fennecs eux-mêmes, pas à leur niveau, avec à leur tête un Riyad Mahrez aussi terne en équipe nationale que brillant avec Manchester City.
Aujourd’hui, Djamel Belmadi, naguère surnommé « ministre du bonheur » doit se repasser les vidéos, voir et corriger les erreurs au lieu de s’énerver et d’attaquer les arbitres.