La Cour internationale de justice a rendu, ce vendredi, sa décision sur la plainte pour génocide déposée par l’Afrique du Sud, le mois dernier.
La CIJ a déclaré qu’Israël devait empêcher tout éventuel acte de « génocide » à Gaza. Si cette décision met en délicatesse l’Etat hébreu, sur la scène internationale et notamment auprès de ses alliés, l’occident aux « Etats de droit » , ses effets se feront dans le temps. D’autant plus, que si les ordonnances de la CIJ sont juridiquement contraignantes, elle n’a aucun moyen pour les faire appliquer.
Ainsi, cette haute instance, garante du droit international, déçoit terriblement.
Ce vendredi, un dernier bilan des morts annonçait plus de 26 000 personnes tuées par les frappes israéliennes à Gaza, et malgré cette hécatombe, la CIJ n’a pas appelé à un cessez-le-feu… Une tragédie. Une folie.
Car il était attendu que la Cour n’allait pas statuer aussi rapidement sur la véracité du génocide à Gaza. Les espoirs se concentraient d’abord sur l’arrêt immédiat du siège israélien sur l’enclave palestinienne et l’acheminement sans entraves de l’aide humanitaire.
Certes le ravitaillement en aide humanitaire est imposé par la CIJ à Israël. Mais quel salut y trouver sous les bombes?