Certains cinéastes, certains films donnent à réfléchir. Avec « Dune » ou encore « Blade runner 2049 » le cinéaste canadien Dennis Villeneuve livre une réflexion pertinente sur la guerre pour le pétrole et le réveil écologique qui en découle mais aussi sur l’intelligence artificielle et la question de savoir si les robots peuvent avoir une âme. Christopher Nolan offre avec « Interstellar » une œuvre intemporelle et vertigineuse sur l’avenir de l’humanité.
L’histoire se déroule en 2067 et la Terre est devenue de moins en moins accueillante pour l’humanité plongée dans une grave crise alimentaire. Un groupe d’explorateurs utilisent alors une faille récemment découverte dans l’espace-temps afin de repousser les limites humaines et partir à la conquête de distances astronomiques dans un voyage interstellaire.
« Interstellaire » est une claque cinématographie incontestable. Tout y est maitrisé : scénario, direction d’acteurs, musique, effets spéciaux, montage. Une long métrage qui vous tirera des larmes, vous fera frissonner de peur et de plaisir et surtout qui vous fera voyager à travers le cosmos et à travers un trou noir. Un trou noir que l’humanité du futur (qui aura alors appris comment maitriser le temps et l’espace) a mis à disposition des personnages principaux.
En outre, de nouveaux visionnages sont nécessaires pour appréhender chaque détail. La lecture de toutes les théories autour de ce film (théories sur les lois de la physique, mais aussi interprétation de la fin du film) tiennent en haleine les cinéphiles pendant des semaines.
Avec ce film, on ne regarde pas une histoire se raconter sous nos yeux, on vit une expérience en dehors de l’espace et du temps : un film qui obsède littéralement le public bien après la projection.