Les autorités irakiennes ont pendu lundi dix personnes reconnues coupables de «terrorisme » et d’appartenance au groupe djihadiste État islamique (EI), ont indiqué une source de sécurité et un responsable de la santé. Ces dernières années, les tribunaux irakiens ont prononcé des centaines de peines capitales et de condamnations à perpétuité car le Code pénal prévoit une sentence pouvant aller jusqu’à la mort pour quiconque a rejoint «un groupe terroriste», que l’accusé ait combattu ou non dans ses rangs.
Dix Irakiens «reconnus coupables de crimes terroristes et d’appartenance à l’EI ont été exécutés par pendaison» à la prison d’al-Hout, dans la ville de Nassiriya (sud), «sous la supervision d’une équipe du ministère de la Justice», a précisé à l’AFP le responsable de la Santé sous couvert de l’anonymat. Une source de sécurité a confirmé les exécutions. La prison de Nassiriya est communément surnommée «al-Hout», la baleine en arabe, car selon des Irakiens personne n’en ressort jamais vivant. Les dix Irakiens ont été pendus en vertu de «l’article 4 de la loi antiterroriste» et les services de santé ont reçu leurs corps, a ajouté le responsable de la santé.