Propos recueillis par Waley eddine Messaoudi
La dessinatrice de bande dessinée Morgane Lafille a offert à ses admiratrices et admirateurs une séance de dédicace samedi 16 novembre à la libraire Glénat située à la part-dieu à Lyon.
-Morgane Lafille, qu’évoque pour vous ce magazine ? (nous lui présentons le numéro 123 du magazine Lanfeust mag)
Oh pour une surprise ! C’est dans ce magazine que j’ai fait mes débuts. J’ai eu la chance d’y publier mes premières planches de bande dessinée. J’étais alors stagiaire pour Christophe Arleston de fin 2018 à 2020. J’y suis restée en tout un an et demi et j’en garde de formidables souvenirs. J’y publiais une page tous les mois.
-Dans « Amélia Woods », la bande dessinée à succès dont vous êtes l’auteure, vous abordez la question du merveilleux. Ce merveilleux, le trouvez-vous dans notre monde réel, celui de tous les jours ?
Tout dépend de l’humeur. Si on le souhaite on peut le trouver partout et l’on peut s’en servir dans notre vie de tous les jours. Notre regard sur le monde le façonne d’une certaine manière.
-Quels sont vos autres projets artistiques, pensez-vous porter un jour sur grand écran les aventures d’Amélia Woods ? Un film d’animation peut-être ?
Tout dépend de l’envie des personnes concernées, si de tels projets les motivent ou non. Une bonne nouvelle apprise récemment, une maison d’édition russe est très intéressée par Amélia Woods et s’apprête à publier ses aventures. C’est une très bonne chose.
Suite au décès de sa mère, Amelia Woods rentre à Londres avec son père, puis intègre enfin la prestigieuse université qu’il dirige pour étudier les sciences ! Mais Amelia a l’esprit ailleurs… Elle aspire avant tout à percer les secrets qui entourent sa défunte mère et à en savoir davantage sur sa propre nature magique ! Son père, cartésien et autoritaire, ne prête guère attention à ces élucubrations et ne songe qu’à introduire sa fille auprès des
cercles érudits de la Société… Tandis qu’Amelia n’a qu’une idée en tête, renouer avec ses origines, elle est constamment traversée par des questions : et si elle était la descendante directe d’une illustre et ancienne famille de magiciens ? Pourquoi tant de rivalités entre Serena et sa sœur Heme ?Dans ce troisième tome, magie et suspense sont au cœur de cette histoire palpitante. Un récit initiatique dans lequel une « jeune femme moderne » remet en cause tout ce qu’elle croit savoir et éveille sa part spirituelle afin de trouver sa vérité, à l’âge où sentiments et secrets familiaux sont susceptibles d’encore tout bouleverser
Edité par vent d’Ouest, les bandes dessinées « Amélia Woods » ont rencontré en France et dans les pays francophones un formidable succès public et critique. L’histoire se déroule en Angleterre à la veille du XXe siècle dans un manoir isolé. Amélia, jeune femme férue de rationalisme est venue pour étudier les oiseaux, s’éloignant de Londres et de son père, universitaire trop protecteur. Depuis le décès de sa mère, elle ne peut toucher autrui sans être assaillie par des flashs, des bribes de futurs étrangers, des émotions qui ne lui appartiennent pas et dont les irruptions la déstabilisent de plus en plus.
Le manoir dans lequel elle est venu se réfugier semble concentrer les étrangetés autant qu’exacerber le malaise d’Amélia… Chat voleur et fantasque, petit bouc opiniâtre, logeuse inquiétante, architecture capricieuse, et mystérieux inconnu surgissant à la nuit tombée vont bouleverser la réalité de la jeune femme… Bientôt, toutes ses certitudes seront balayées….