Après les événements cataclysmiques de New York de « The Avengers », Steve Rogers aka Captain America vit tranquillement à Washington et essaye de s’adapter au monde moderne. Mais quand un collègue du S.H.I.E.L.D. est attaqué, Steve se retrouve impliqué dans un réseau d’intrigues qui met le monde en danger. S’associant à Black Widow, Captain America lutte pour dénoncer une conspiration grandissante, tout en repoussant des tueurs professionnels envoyés pour le faire taire. Quand l’étendue du plan maléfique est révélée (le Shield est contrôlé par des nazis) Captain America et Black Widow sollicitent l’aide d’un nouvel allié, le Faucon. Cependant, ils se retrouvent bientôt face à un inattendu et redoutable ennemi – le Soldat de l’Hiver.
Les réalisateurs (les frères Russo) en traitant avec sérieux et respect le devenir de Steve Rogers dans le monde d’aujourd’hui l’envoye directement dans une nouvelle aventure qui démarre au quarts de tours, via des scènes d’actions amples, intenses et parfaitement rythmés, réalisées avec grand soin et de façon lisible. Avoir choisi Robert Redford dabs le rôle du mauvais garçon n’est pas anodin puisque ce dernier a profondément marqué l’industrie hollywoodienne des années 70 à travers des films comme « Les 3 jours du condors » qui abordaient implicitement l’affaire du Watergate ou encore la guerre du Vietnam. Outre les comploteurs nazis, capitaine America affronte Batroc (interprété par le canadien et champion MMA Goerges St-Pierre) un ancien agent de la DGSE d’origine algérienne devenu terroriste sans oublier le soldat de l’hiver, qui n’est autre que son meilleur ami Bucky qui a été embrigadé par une section de l’armée russe nostalgique de l’ère soviétique…un film traumatisant qui marque durablement le spectateur.