Avec « Dogman », Luc Besson retrouve l’atmosphère des films qui l’ont fait connaitre du grand public et sortir de l’anonymat comme « Subway », « Nikita »… Loin des « Lucy », « Adèle blanc-sec », « Cinquième élèment » et autre « Valérian ».
L’histoire est celle d’un enfant, meurtri par la vie, qui trouvera son salut grâce à l’amour que lui portent ses chiens. Enfant, Douglas a en effet été abusé par un père violent qui l’a ensuite jeté aux chiens. Mais au lieu de l’attaquer, ces derniers l’ont protégé et sont devenus ses alliés. Une fois adulte, encore traumatisé et menant une vie de marginal avec ses chiens, Douglas sombre peu à peu dans une folie meurtrière.
Luc Besson a annoncé la couleur lors de la première bande-annonce du film avec une citation d’Alphonse de Lamartine : « Partout où il y a un malheureux, Dieu envoie un chien ». Le cinéphile y découvre un film aux tonalités sombres, plus proche des premiers longs-métrages du réalisateur donc, centré sur un personnage à la marge de la société, comme les principaux protagonistes de « Léon » ou de « Subway ». Le public connait l’acteur principal Caleb Landry Jones grâce à son rôle de frère raciste dans « Get out » de Jordan Peele.
Le film sortira en salles le 27 septembre prochain.