La 21ème édition du festival international « Quais du polar » vient de se terminer. Trois jours durant, du 4 au 6 avril, lyonnaises et lyonnais ont vibré et vécu au rythme du polar. Le roman policier (familièrement appelé « polar » en France) est un genre littéraire dans lequel l’histoire est généralement centrée sur un drame, une intrigue, ainsi que sur le déroulement d’une enquête menée par un détective privé ou un policier. Il s’agit en outre d’un genre très prisé aussi bien outre méditerranée qu’outre Atlantique.
Cette année, plus de 125 invités de 17 nationalités différentes étaient présents. Des talents originaires de France, des Etats-Unis, d’Espagne, d’Italie, de Russie, d’Afrique du sud, du Nigéria, de Suisse, de Finlande, du Canada, d’Ecosse…
Des invités de marque tels que l’auteur américain James Ellroy qui a révolutionné le genre avec des livres comme « Black dahlia » ou encore « Los Angeles confidentiel ». Citons également la présentatrice et journaliste de France 2 Sidonie Bonnec venue présenter son premier roman intitulé « La fille au pair ». Sans oublier l’ex-analyste de la CIA David McCloskey qui, fort du succès rencontré par son précédent roman « Mission Damas » a fait le bonheur des journalistes et des lecteurs avec son nouveau livre « Moscou X ».





Des plumes confirmées donc qui ont drainé les foules lors de séances de dédicaces très mouvementées comme Vera Buck(Les enfants loups), Jacques Saussey (Le seul coupable), Frank Thilliez (Norferville), Jean-François Pasques (l’Avocat du diable), P aula Hawkins (l’Heure bleue, La fille du train), Asa Ericsdotter (l’épidémie), Cédric Sire (Survivantes)…
La thématique de cette année est celle des frontières. L’occasion de méditer sur les frontières entre les différents genres littéraires bien sûr mais aussi celles qui séparent les nations car comme l’a si bien rappelé un journaliste et confrère « ce n’est pas parce que le monde actuel ressemble à un roman noir qu’il faut arrêter de lire des polars ».
La programmation riche et variée de ce festival de renommée internationale permettait au visiteur ébahi d’assister à des tables rondes, des rencontres, des projections de films, des dédicaces…trois jours « féeriques » qui se sont écoulés comme trois heures. On en redemande ! vivement l’année prochaine.

