Ons Jabeur brillait jusqu’à présent aux yeux de la communauté sportive internationale par ses qualités d’athlète, son évolution constante, son acharnement au travail, sa maîtrise des langues internationales… Un exemple de réussite aussi bien pour nous, Tunisiens et Tunisiennes que pour chaque habitant de pays en voie de développement.
C’est désormais dans un tout autre genre que notre ministre du Bonheur s’est illustrée aux yeux de tous, le soir de la finale de l’US Open. En effet, en refusant d’applaudir l’Ukraine, à laquelle était dédié ce match, notre championne nationale aura marqué son seul ace de la soirée: une faute politique.
1. Si c’est par déception qu’elle a refusé d’applaudir, elle a prouvé à tous un très mauvais caractère, qu’on ne lui connaissait pas jusqu’à présent. Son geste pourrait être interprété comme une réaction d’une mauvaise perdante et une absence d’esprit sportif, ce qui est impardonnable à un tel niveau mondial.
2. Ons Jabeur ce faisant se met à la marge de l’élite mondiale du tennis réunie ce soir là et qui ont unanimement marqué leur solidarité de l’Ukraine. En refusant de s’unir au geste collectif , elle se met dans une position délicate dans laquelle, elle risque de perdre, l’admiration du public mondial du tennis, l’intérêt des sponsors qui faut-il le rappeler se trouvent être de grandes marques occidentales.
3 Notre championne commet une méprise dans la mesure où voulant se montrer neutre dans la guerre actuelle en Ukraine, elle apparaît au contraire, complètement engagée et prenant franchement partie pour un belligérant contre un autre, oubliant au passage qu’elle a de toutes les manières une obligation de compassion avec les victimes, toutes les victimes.
4. Elle prête le flanc à des détracteurs qui pourraient exister et la rapprocher au mauvais exemple Djokovich, taxé de complotisme pour avoir refusé et milité contre le vaccin anti-covid, ainsi que pour ses fréquentations douteuses des officiers de l’armée serbe.
Encore une fois, voilà un leader tunisien, en l’occurrence sportif qui fait preuve d’immaturité et de manque de clairvoyance . Quand bien même on aimerait mettre ce mauvais comportement de notre championne sur le compte de sa naïveté, il n’en demeure pas moins vrai qu’elle nécessite, de la façon la plus urgente, un encadrement en communication. Un conseil Ons: certes nous te nommons, à juste titre d’ailleurs, « Ministre du Bonheur ». Bonheur toujours, ministre, fais gaffe!