Vous le rencontrez partout: aussi bien dans les commerces que dans les parcs publics qu’au coin d’une rue mal famée ou pas. Vous l’aurez bien compris il s’agit là de ce bon vieux sachet en plastique, du plus populaire bleu clair, au noir suspect ou encore du dernier en vogue supposé durer toute une vie.
Ils ne cessent de nous envahir faisant partie de notre cher paysage et nous isolent de la prise de conscience mondiale sur l’imminence des dangers du réchauffement climatique.
Alors que la Tunisie est aujourd’hui un des pays les plus touchés par ces bouleversements climatiques notamment par la hausse des températures et un stress hydrique toujours plus important et que les politiques se bougent tant bien que mal pour apporter des solutions, le peuple reste quant à lui à la traîne. Un simple coup d’œil au parlement suffit à noter l’absence parmi l’extrême gauche, la gauche, le centre gauche, le centre, centre droit, la droite, l’extrême droite, les indépendants, les antisystèmes : des verts.
Malheureusement, aujourd’hui encore parler écologie reste dans l’opinion commune un sujet bourgeois, « c’est qu’il y a d’autres priorités » rengaine qui n’est pas sans me rappeler l’argumentaire de certains quand il s’agissait des droits de la femme…
Or tous les jours cet impact est quantifiable sur notre quotidien : aussi bien par la qualité de l’air que la hausse des prix des fruits et légumes ou encore par la faillite des producteurs par exemple des dattes et huile d’olive ces deux dernières années.
Mais alors quelles solutions s’offrent à nous ? La première semble déjà mise en place par des politiques gouvernementales visant le moyen terme, pour ce qui est du long terme, l’éducation reste la voie royale. Et oui, l’éveil, l’instruction sont les clefs de notre salut pour sauver les générations futures.
Sachons le, une bonne fois pour toutes : la Tunisie n’appartient pas à ceux qui vivent aujourd’hui ils l’empruntent seulement aux générations qui viendront après.
le saviez -vous?
– Les bouteilles en plastique ont besoin d’environ 450 ans pour se décomposer dans une décharge, le polystyrène 1000 ans et le verre 4000 ans
–Le stress hydrique c’est une estimation de perte du PIB de 14 % à 16 % d’ici 2050.
Le réchauffement climatique c’est une hausse des températures pouvant atteindre les trois degrés d’ici 2100.