En tant que cinéphile, je m’en voulais terriblement d’avoir manqué au cinéma la sortie du plus gros succès personnel de Tom Cruise et du cinéma international de l’année 2023 : « Top Gun : Maverick » qui a engrangé pas moins d’un milliard de dollars de bénéfices faisant son acteur principal le plus « bankable » du tout hollywood. Alors, tout naturellement j’ai rattrapé le coup en empruntant le dvd du film à la médiathèque du quartier. Quelle ne fut ma surprise (désagréable* force est de le reconnaitre) de découvrir une œuvre esthétiquement irréprochable et ambitieuse mais au message politique nauséabond et douteux car au mépris du droit international.
L’Iran en ligne de mire
Car en fin de compte, le personnage de Maverick campé par l’ambassadeur numéro 1 du mouvement scientologue est un aviateur chevronné qui reçoit l’ordre de former un escadron d’aviateurs dont l’objectif est de bombarder un site d’enrichissement d’uranium situé sur le territoire d’un pays « ennemi ». Pays « ennemi » dont on ne connaitra jamais le nom tout long du film. Par ailleurs les pilotes que le peloton « top gun » devra affronter, on n’en verra jamais non plus les visages. Mais l’on devine aisément qu’il s’agit de la république islamique d’Iran, seul ennemi « de taille » d’Israël dans la région. Un ennemi dont le programme nucléaire donne des insomnies aux généraux de Tsahal. Un troisième volet « Top gun » est en pré-production, les cinéphiles sauront ce qu’il en est.
*Je tiens à rappeler qu’il s’agit d’une lecture personnelle de cette œuvre.