« Le vol du Phoenix » est un film d’aventure qui scotche littéralement le spectateur à son siège. Attachez vos ceintures.
Un C-119, un avion-cargo est pris dans une tempête de sable et s’écrase au beau milieu du désert de Gobi, en Mongolie. L’équipage et les passagers doivent alors faire face aux conditions extrêmes du désert et aux égos de chacun. La situation semble perdue jusqu’à ce que l’un des passagers, Elliott, plutôt excentrique, annonce qu’il peut reconstruire un avion à partir des restes du C-119. Il redonne ainsi espoir aux survivants. Ce film montre le crash d’un avion à hélices au beau milieu d’un environnement hostile à tous points de vue: que ce soit le désert de Gobi en Asie (avec aucune ville à 300 km à la ronde, des tempêtes de sable) ou ses habitants trafiquants d’arme habillés en turban…Pour s’en sortir les passagers essentiellement composé d’une équipe de prospecteurs de pétrole vont devoir fabriquer un avion….
Survivre dans le désert de Gobi
Bref l’aventure avec un grand A, c’est à dire un groupe de personnes qui se retrouve à devoir essayer de survivre face à l’adversité (et ici, la situation de ces naufragés est terriblement menaçante sachant qu’il y a un compte à rebours qui est enclenché au moment du crash étant donné l’amenuisement progressif des ressources en eau). Le film rend bien compte de l’hostilité absolue de ce désert, avec des températures extrêmement chaudes le jour et glaciales la nuit. Tout cela est bel et bien montré à l’écran. Par ailleurs, l’ « Aventure » agit comme un révélateur de la personnalité de chacun et au contact de la mort ou face aux éléments déchaînés, les personnages se retrouvent à faire des choix qui dévoilent par exemple des solidarités entre les survivants, leur ténacité etc…A noter aussi la présence intéressante de Giovanni Ribisi qui incarne une sorte de surdoué peu doué pour les interactions sociales (un genre de personnage qu’on voit peu au cinéma, en tout cas pas dans ce genre de film, ce qui amène une certaine originalité)…remake d’un excellent film de 1965 porté par James Stewart, « Le vol du Phoenix » version 2004 est un grand moment de cinéma.