« Zalava » est le premier long-métrage d’Arsalan Amiri, scénariste et chef-monteur ayant travaillé sur de nombreux téléfilms. Tourné durant la pandémie dans un village du Kurdistan, le film qui a fait forte impression lors de sa projection au Festival de Venise le mois dernier se déroule en 1978.
Les habitants d’une petite bourgade d’Iran appelé Zalava prétendent qu’il y a un démon parmi eux. C’est alors que Massoud, un jeune sergent de gendarmerie qui enquête sur cette affaire rencontre un exorciste essayant de débarrasser le village du démon. Lorsqu’il arrête l’exorciste pour fraude, les villageois ont peur et la colère monte. Massoud et son amoureuse, une femme-médecin du gouvernement, se retrouvent bientôt piégés dans une maison maudite, entourés de villageois qui croient qu’ils sont tous les deux possédés par le démon.
Un film qui bénéficie d’un formidable bouche à oreille et qui impose le cinéma de genre iranien.