Membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l’Algérie accède à la troisième marche du podium des plus grandes économies du continent, selon le dernier rapport du Fonds monétaire international (FMI) sur les perspectives économiques mondiales, consulté par Jeune Afrique. D’après ses estimations, le produit intérieur brut (PIB) du pays s’élèvera à 264 milliards de dollars à la fin de cette année. Avec 50 milliards de dollars de recettes tirées des exportations algériennes d’hydrocarbures, Alger prend sa revanche sur les pays du Maghreb.
L’Algérie a décidé de diversifier son économie en 2024 en réduisant sa dépendance aux hydrocarbures. Elle s’est fixée pour objectif de récupérer 13 milliards de dollars grâce aux exportations hors hydrocarbures. En février dernier, le président Abdelmadjid Tebboune annonçait que le pays était sur le point d’atteindre son but : « L’Algérie n’est pas endettée et demeure, de ce fait, libre dans ses décisions politiques et économiques », a-t-il affirmé.
Le pays cherche également à conquérir de nouveaux marchés au sud du continent et à intégrer le groupe des Brics. Après un premier échec en 2023, Alger ne renonce pas à son souhait d’être membre de cette organisation, qui représente un marché de plus de trois milliards de consommateurs.