Comme en Espagne, ces jours-ci en Algérie il a fait 30°C. Les pluies et la neige de décembre ne sont plus qu’un lointain souvenir. Dans ce contexte de manque d’eau, la culture de certains fruits comme la pastèque pose problème.
L’air chaud a desséché le sol. Le spectre d’un retour de la sécheresse est dans tous les esprits. Une situation qui amène à s’interroger sur l’utilisation des ressources locales en eau.
Plusieurs signes, remarque TSA, témoignent de l’ampleur du manque d’eau. Si les oranges ont bénéficié des pluies automnales, les légumes d’hiver tels les navets sont plus rares sur les étals. Quant aux éleveurs de moutons, ils signalent le manque d’herbes des parcours et à Laghouat ils ont déjà recours à des apports d’orge pour nourrir leurs bêtes.
Pourtant en décembre et durant les premières semaines de janvier les pluies ont été généreuses.
Partout en Algérie, les opérations d’interconnexions entre les retenues d’eau visent à sécuriser l’alimentation des villes en eau potable. Malgré ces efforts, des citernes en plastique se multiplient sur les terrasses et balcons de nombreuses villes algériennes.
Des usagers, constat TSA, ont également recours à la livraison d’eau par l’intermédiaire de camions citernes. Une activité dûment contrôlée à travers les analyses d’eau auxquelles doivent se soumettre ces transporteurs privés.