Le Syndicat des journalistes palestiniens indique que 66 journalistes ont été tués dans les bombardements israéliens sur la bande de Gaza depuis le 7 octobre.
Le syndicat, qui effectue un décompte publié sur sa plateforme Facebook indique que 66 journalistes et professionnels des médias ont été tués depuis le début de la guerre dans la bande de Gaza ».
Par ailleurs deux journalistes sont toujours portés disparus, Nidal Al-Wahidi et Haitham Abdel-Wahed, tandis que 31 journalistes ont été arrêtés par les autorités d’occupation dans les territoires palestiniens.
Selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), une association qui enquête sur tous les rapports faisant état de journalistes tués, blessés, détenus ou portés disparus dans le conflit et tient à jour une liste des victimes, 57 journalistes et collaborateurs des médias ont été tués, trois portés disparus, onze blessés et 19 arrêtés, depuis le 7 octobre. Le dernier mois du conflit a été « le plus meurtrier pour les journalistes depuis que le CPJ a commencé à recueillir des données, en 1992 », précise l’association dans un communiqué.
« Le CPJ souligne que les journalistes sont des civils qui accomplissent un travail important en temps de crise et ne doivent pas être la cible des parties belligérantes, a déclaré Sherif Mansour, coordinateur du programme Moyen-Orient et Afrique du Nord du comité. Les journalistes font de grands sacrifices dans toute la région pour couvrir cet important conflit. »