Avant l’assassinat de Hassan Nasrallah, le chef du Hezbollah était suivi de près par les services secrets israéliens. Son lieu de séjour était connu depuis des mois, affirment trois hauts fonctionnaires de la défense israélienne au «New York Times».
Mais ce n’est que la semaine dernière qu’ils ont décidé de l’attaquer. Ils craignaient qu’il ne leur reste qu’une courte fenêtre de tir avant que Hassan Nasrallah ne disparaisse ailleurs.
Selon les fonctionnaires, les forces israéliennes ont lâché plus de 80 bombes en l’espace de quelques minutes pour le tuer. L’opération aurait été planifiée au début de la semaine.
Les fonctionnaires israéliens ont également révélé au «New York Times» qui pourrait succéder à Nasrallah: Hachem Safieddine, un cousin du défunt. Il serait l’un des rares hauts dirigeants du Hezbollah restants qui ne se trouvaient pas dans le quartier général lors de l’attaque de vendredi.