La présidence de la République a publié, dans la soirée de vendredi 10 septembre, un bref communiqué réaffirmant la position du chef de l’Etat quant au respect de la souveraineté de la Tunisie.
« Contrairement aux allégations, le président de la République a précisé lors de ses entretiens avec les délégations étrangères que la Tunisie était un pays souverain et a souligné que la souveraineté du pays appartenait au peuple et qu’il était hors de question d’interférer dans ses choix qui émanent de la volonté du peuple », lit-on dans le communiqué de Carthage.
La Tunisie « ne peut accepter de jouer le rôle d’un élève qui attend de recevoir des leçons puis des notes ou des remarques sur son bulletin. La souveraineté de l’Etat tunisien et les choix de son peuple n’ont jamais été le sujet des discussions et ne feront jamais l’objet de négociations avec aucune partie quelle qu’elle soit », a-t-on ajouté.
Plus tôt dans la journée de vendredi, le président de la République a reçu le Haut représentant pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité de l’Union européenne, Josep Borrell. Celui-ci a signalé que l’appui de l’Union européenne à la Tunisie serait conditionné par « les actions et les mesures concrètes » que prendrait le chef de l’Etat pour assurer la stabilité du pays notant que le libre exercice du pouvoir législatif et la reprise de l’activité parlementaire font partie des acquis démocratiques à préserver.