Le porte – parole officiel du Tribunal de première instance de Sousse Ali Abdelmoula a indiqué, lundi 13 septembre 2021, dans une déclaration à l’agence Tap que le ministère public avait décidé l’ouverture d’une enquête contre les suspects dans « l’affaire Instalingo », implantée à Kalâa Kobra et spécialisée dans la création de contenu et la communication numérique.
La même source a indiqué que les suspects sont accusés d’un attentat ayant pour but de changer la forme du gouvernement, d’inciter les gens à s’armer les uns contre les autres, à provoquer le désordre, le meurtre et le pillage sur le territoire tunisien, conformément aux articles 67, 68 et 72 du Code pénal.
Ali Abdelmoula a indiqué que six parmi les suspects détenus, dont une journaliste, avaient comparu devant le ministère public et le juge d’instruction, qui avait décidé de prolonger leur détention. Il a, également indiqué qu’un avis de recherche avait été émis contre trois autres personnes pour les mêmes chefs d’inculpation. Il s’agit du propriétaire de la société, son épouse et une troisième personne qui n’est pas présente en Tunisie.
Rappelons que sept personnes employées par une société de production située à Kalâa El Kobra dans le gouvernorat de Sousse ont été arrêtées sur fond de suspicions d’atteinte à la sûreté de l’Etat. Le porte-parole du Tribunal de première instance de Sousse, Ali Abdelmoula, a indiqué, que six des prévenus avaient été placés en détention préventive, sur ordre du Parquet près le Tribunal de première instance de Sousse 2.
Il est, également, à noter que la peine prévue par l’article 72 du Code pénal peut atteindre la peine de mort.