Le secrétaire général adjoint de l’UGTT, Sami Tahri a déclaré, samedi, que « la manifestation est un droit à moins qu’il ne serve de moyen pour diviser les Tunisiens.
Dans une déclaration aux médias, en marge de la réunion de la commission régionale administrative de l’UGTT à Médenine, il a ajouté que l’organisation ouvrière n’est pas concernée par le mouvement de protestation organisé, aujourd’hui, à l’avenue Habib Bourguiba à Tunis et ne participera à aucune manifestation qui lui soit opposée.
Le responsable syndical a affirmé que l’UGTT appelle au dialogue et à la concertation et à ne pas se laisser entraîner dans la violence, estimant que la mobilisation de la rue de différentes manières dans la situation actuelle peut conduire à un conflit que l’UGTT rejette, ajoutant que la centrale syndicale considère que les contacts entre le président de la République et l’ensemble des partis, organisations et autres, sont nécessaires pour faire sortir le pays de la crise politique actuelle.
Le secrétaire général adjoint de l’UGTT a qualifié la situation dans le pays de « difficile », soulignant que « la période de transition a excédé le délai raisonnable ce qui a perturbé le fonctionnement des rouages de l’État.
La Tunisie, a-t-il dit, passe par une période de transition qui nécessite la détermination de priorités pour faire face à l’effondrement économique et social et à la situation sécuritaire et pour poursuivre les efforts de lutte contre le coronavirus, notant que le pays a besoin, aujourd’hui, d’un gouvernement dont la mission se limiterait à une seule année d’exercice et qui n’a donc pas besoin d’un programme politique d’envergure.