L’activiste de la société civile, Jihad Mehrezi, a indiqué dans une déclaration à Assabah News, que sa mère qui se trouve actuellement au Qatar, a rencontré hier, le procureur général du Qatar, qui l’a informé de l’abrogation de la peine capitale contre son fils.
Cette annulation est intervenue en vertu d’une décision de l’émir Tamim, avec la possibilité qu’il soit remis en liberté et regagne la Tunisie, ajoute-t-il, citant des sources proches de la famille.
Fakhri Landolsi est un jeune tunisien, originaire du gouvernorat de Kairouan, et est diplômé du supérieur. Il s’est rendu au Qatar à la recherche d’un emploi. Il a été condamné à la peine de mort, après avoir été accusé du meurtre d’un ressortissant, de nationalité somalienne, qui travaille en tant que soldat sous le drapeau Qatari, selon des informations concordantes.
Les faits remontent au mois de Ramadan de l’année 2017, où plusieurs personnes dont deux Tunisiens ont été jugés, l’un a été condamné à une peine de 25 ans de prison, qui a été allégée à 5ans, et le deuxième, Fakhri Landolsi, a été condamné à la peine capitale.
L’émir du Qatar avait accédé à des appels officiels et civils, datant du 24 février 2021, de ne pas mettre en exécution le jugement contre Landolsi, et de le reporter, le temps que son dossier soit réexaminé.