Le directeur exécutif de l’Observatoire des droits et libertés en Tunisie, Marouen Jedda a dénoncé, jeudi 18 novembre 2021, la situation dans laquelle vivent les enfants tunisiens retenus dans les camps dans les zones de conflit.
Marouen Jedda a expliqué que d’après les informations recueillies, environ 120 enfants de moins de 13 ans se trouvent actuellement parqués dans les zones de conflit dont 80% dans les camps syriens. Il a assuré que les conditions de vie de ces enfants sont dramatiques, relevant que quatre jeunes enfants sont décédés à cause de la faim, du froid et de la maladie.
Le responsable a fustigé la tergiversation des autorités tunisiennes, les appelant à accélérer le rapatriement des enfants et en particulier ceux qui souffrent de maladies et qui sont exposés à un danger de mort.
Il faudra noter que plusieurs pays font face à ce problème après la vague de déplacements de djihadistes en Syrie ou en Irak enrôlés dans les groupes terroristes. La situation de ces enfants abandonnés reste préoccupante, ils se trouvent en proie à la radicalisation et à un taux élevé de mortalité. N’étant pas responsables des actes de leurs parents, les Etats de l’Union européenne, à titre d’exemple, ont mis en place un dispositif permettant de les rapatrier et de les intégrer dans la société.