Le Président de la République, Kais Saied : « La force de l’État et la notoriété du pouvoir, après la Révolution, c’est de sécuriser tout le Monde, sur le même pied d’égalité; c’est également de sanctionner l’agresseur et de rendre justice à l’opprimé. L’oppresseur serait alors dissuadé alors que l’opprimé reprend confiance. Une telle approche permet la reprise de l’État et la préservation des Droits ».
Le président de l’Assemblée des Représentants du Peuple, Rached Ghannouchi : « La Tunisie est sur la bonne voie puisqu’elle dispose d’élections libres, de partis reconnus, de médias indépendants et de société civile forte. Mais, cela ne veut pas dire que la Tunisie a réalisé tout ce qu’elle espère. La réussite de la révolution ne signifie pas la résolution de tous les problèmes socioéconomiques. Mais, plutôt, la chute de la dictature et l’installation de la Démocratie. L’expérience tunisienne a montré que les Arabes sont dignes de Démocratie ».
Le chef du gouvernement, Hichem Méchichi : « je tiens à saisir cette occasion pour exprimer l’engagement du gouvernement sur la voie des réformes structurelles, que les Tunisiens ont réclamées depuis le déclenchement de la Révolution et continuent à l’attendre depuis déjà dix ans. Le moment est venu pour se concentrer, d’abord, sur l’édification des institutions et des organes qui soutiennent le parcours démocratique. Ensuite, nous nous lancerons sur la voie des réformes économiques et sociales que notre pays attend ».