Le directeur de l’Institut Pasteur de Tunis, Hechmi Louzir, a fait état ce lundi 14 février, de la découverte de deux cas porteurs du sous-variant de BA.2, affirmant qu’il s’agit de deux cas isolés, ne représentant aucun danger pour la situation sanitaire dans le pays.
Dans une déclaration à la TAP, le président du comité national de vaccination a fait savoir que l’Institut Pasteur a détecté un cas de contamination à Tunis par le sous-variant d’Omicron BA.2, après le séquençage de près de 100 prélèvements pendant la période allant du 31 janvier au 04 février 2022, outre un deuxième cas découvert dans le gouvernorat de Sfax.
Il a expliqué que le sous-variant BA.2 est fortement contagieux, de 30 et 50 % plus que le variant initial d’Omicron, BA.1 qui circule actuellement en Tunisie et dans le monde. Les deux variants se ressemblent, néanmoins, en termes de degré de gravité moindre, a-t-il dit.
« L’OMS n’a pas classé le sous-variant BA.2 de grave, mais l’a qualifié de virus devant faire l’objet de suivi, ce sur quoi la Tunisie est en train de plancher, d’une manière continue et pointue », a-t-il souligné.
Louzir a considéré que « la situation sanitaire dans le pays, en relation avec la propagation du Coronavirus, s’achemine vers une détente, étant donné que le nombre de cas de contamination par le virus, a régressé les derniers jours, à une moyenne de 3 mille cas/ jour, après avoir été dans la limite de 10 mille cas/ jour, pendant la toute dernière période ».
Le taux d’occupation des hôpitaux varie entre 50 et 60% de la capacité d’accueil.
Le membre du comité scientifique a, parallèlement, affirmé la nécessité de poursuivre de s’en tenir au protocole sanitaire, de porter le masque et de tâcher à parachever la vaccination pour l’ensemble des citoyens dans les délais les plus proches, outre l’intensification des opérations du séquençage.
Le ministère de la Santé avait auparavant, annoncé, avoir enregistré 2095 nouveaux cas infectés au covid-19 et 15 décès au cours des dernières 24 heures.