Divers médias ont publié, ces deux derniers jours, des titres tapageurs, assurant que les milliers de tonnes de déchets, importés d’Italie, vont rester en Tunisie, puisque les délais de rapatriement finissent le 23 Janvier. Aucun média, sauf le Journal principal de Watania, n’a pris la peine de voir, avec les autorités, ce qui a été fait dans le dossier, après le limogeage et l’emprisonnement du précédent ministre, Mustapha Aroui, en rapport avec ce dossier.
Le Journal de 20 heures a invité Youssef Zidi, le Directeur de l’Environnement industriel au ministère des Affaires locales et de l’Environnement. La présentatrice lui a posé les questions tournant dans l’esprit du grand public, concernant les mesures prises par les autorités tunisiennes, pour préserver les intérêts de la Tunisie, notamment le rapatriement des 300 Containers vers l’Italie.
Eh Bien, le recours déposé par les autorités tunisiennes auprès du gouvernement italien a abouti à un ordre de rapatriement en un mois, des déchets, émis le 09 Décembre, et émanant des autorités italiennes à l’adresse de la société exportatrice des déchets. Après moult tergiversations, la société italienne a fini par faire recours et elle ne cesse de chercher un compromis, genre recyclage en Tunisie, ou autre.
Le dossier contentieux s’installe et il risque de prendre du temps, même si les autorités italiennent soutiennent la cause de la Tunisie. Chose est certaine, les diverses instances tunisiennes, de la présidence du gouvernement, à l’Ambassade tunisienne en Italie, en passant par les ministères et les directions impliqués, sont en train de maintenir la pression sur la société italienne, afin de rapatrier ses dizaines de milliers de tonnes de déchets.
Une preuve de plus que, même lorsque les autorités agissent dans le bon sens, elles communiquent mal. Il a fallu qu’il y ait tapage sur le sujet des déchets italiens et que le Directeur du Journal principal ait la présence d’esprit d’appeler le ministère pour parler de ce qu’il a fait. Autrement, l’attaque continue sans donner la chance aux intéressés de dire ce qu’ils ont fait.