François a demandé lundi « pardon pour le mal commis » contre les autochtones au Canada, notamment dans les pensionnats pour enfants amérindiens gérés par l’Eglise, et a déploré que certains de ses membres aient « coopéré » à des politiques de « destruction culturelle ». « Je suis affligé. Je demande pardon », a déclaré le pape devant des milliers d’autochtones à Maskwacis, dans l’ouest du Canada.
Évoquant une « erreur dévastatrice », il a reconnu la responsabilité de certains membres de l’Eglise dans ce système dans lequel « les enfants ont subi des abus physiques et verbaux, psychologiques et spirituels ».
Les paroles du pape, traduites en anglais, ont été accueillies par des applaudissements nourris après la demande de pardon
Au total, le souverain pontife a demandé « pardon » à trois reprises, « avec honte et clarté », lors de ce premier discours très attendu, prononcé en espagnol sur le site de l’ancien pensionnat d’Ermineskin, en présence de nombreux survivants et membres des communautés autochtones (Premières Nations, Métis et Inuits). Tous les autochtones ne sont pas convaincus…