Le président de la république, Kaïs Saïed, a exprimé son « profond mécontentement des fautes d’orthographe et de langue dans un livre scolaire ».
Recevant hier, mardi 30 août à Carthage, le ministre de l’Education, Fethi Sellaouti, le chef de l’Etat a souligné que « les réunions devaient évoquer les questions éducatives et non les fautes de grammaire », rapporte la présidence dans un communiqué.
Il a appelé à « la nécessité de faire assumer la responsabilité à celui qui a donné l’ordre de tirage sans qu’il ne prenne la peine de la révision et de l’examen minutieux ».
La rencontre a, par ailleurs, porté sur les préparatifs de la rentrée scolaire dans ses différents aspects, s’agissant des écoles et leur aménagement, ainsi que de la prise en charge des élèves vivant des conditions sociales difficiles.
Il a été aussi question de l’adoption d’un projet de texte portant sur le Conseil de l’éducation et de l’enseignement, « afin d’épargner ce secteur, un des secteurs souverains, de toutes les tentatives d’instrumentalisation politique. » Outre la réouverture de l’école normale supérieure, et de l’école d’habilitation des enseignants, étant entendu que « notre vraie et inépuisable richesse est la richesse humaine ».