Plus de 50.000 combattants de factions rivales de la guerre civile au Soudan du Sud ont intégré mardi 30 août les nouvelles armées et police du pays, un pas important dans l’application de l’accord de paix de 2018.
Cette «unification des forces» loyales au président Salva Kiir et à son rival, le vice-président Riek Machar, est une des principales dispositions de l’accord de paix signé en février 2018 pour mettre fin à cinq ans d’une sanglante guerre civile qui a fait près de 400.000 morts et des millions de déplacés.
Elle ne s’était jusqu’à présent jamais concrétisée, les camps de Kiir et Machar ne parvenant pas à s’entendre sur la répartition des postes au sein du commandement de ces forces. Un accord avait finalement été trouvé en avril. Lors d’une cérémonie organisée mardi dans la capitale Juba, plus de 52.000 hommes et femmes issus des forces loyales à Kiir et Machar mais aussi du mouvement de l’Alliance de l’opposition du Soudan du Sud (SSOA) ont prêté serment. Ils rejoindront ensuite les rangs de l’armée, de la police et d’autres corps de la sécurité nationale.