Il y a bien longtemps que la relation entre Kylian Mbappé et le Paris Saint-Germain a dépassé le cadre du terrain. Mais elle n’avait jamais été aussi proche du cercle juridique. Les informations de Mediapart, publiées mercredi, révélant que le club de la capitale a utilisé une armée digitale pour mener des campagnes violentes contre un certain nombre de personnalités, dont son propre joueur, offrent une nouvelle option à l’attaquant.
Mardi, L’Equipe et plusieurs autres médias français et européens assuraient que l’international tricolore souhaitait quitter le club au plus vite, à la fois en raison d’un désaccord sur son rôle au sein de l’équipe, mais aussi pour des questions plus personnelles. Dont une partie a probablement été mise à la lumière du jour, le lendemain.
Alors qu’un transfert de la star parisienne en hiver semblait complexe à nouer, Mbappé peut désormais, compte-tenu des éléments à sa disposition, obtenir la rupture de son contrat. « C’est un contrat à durée déterminée spécifique dont les conditions de rupture sont prévues dans le cadre du contrat et de la loi, souligne Laurent Fellous, avocat en droit du sport. L’un des cas de figure est celui de la faute grave. Il peut s’agir de faits de violence, d’abus, de harcèlement. » La campagne de dénigrement subie par l’attaquant en 2019, et menée par une entreprise mandatée par le PSG – ce que le club dément – et le « manque de loyauté » constituent un fait permettant à Mbappé d’obtenir la gain de cause. D’après les informations du Parisien, Mbappé devrait pousser pour obtenir un bon de sortie l’été prochain.