La question des violences sur les femmes est très délicate, et le sujet est à prendre au sérieux. En Algérie beaucoup de femmes sont victimes de violences conjugales et les langues se dénouent en ce qui concernent ce sujet parfois tabou, mais certaines interventions ne passe pas inaperçues et font polémique.
C’est le cas, rapporte le site Algérie 360° pour l’influenceuse algérienne Maya Redjil, qui s’est exprimé par le biais des réseaux sociaux. Ses propos ont vite fait le tour des plateformes et ont été relayés en masse, et pour cause la créatrice de contenu comptabilise près de deux millions d’abonnés ce qui lui offre une tribune considérable.
Ses propos ont donc divisé, entre ceux qui prennent ça sur le ton de l’humour, et ceux qui estiment que les dires de la jeunes femmes sont inadmissibles.
Maya Redjil est intervenue suite à une « altercation » qui concerne un autre couple d’influenceur : Malek Djerioui et Wassil. La femme s’était exprimé quant aux violences conjugales qu’elles subissait avec légèreté, sur le ton de l’humour. Maya Redjil s’en est mêlée.
Elle a alors banalisé la violence faite aux femmes affirmant que « chacun est libre de se faire frapper s’il le souhaite », et expliquant que le problème étant l’exposition sur les réseaux sociaux. Redjil explique que « frapper est parfois nécessaire » pour qu’une personne retienne la leçon. Des dires qui ont fait réagir à tous les niveaux.
Voyant l’histoire prendre de l’ampleur, et les détracteurs se multiplier, Maya Redjil est revenue quelques temps après afin de s’expliquer.
En utilisant son outil de prédilection qui est son compte Instagram elle révèle que ces précédents dires n’étaient qu’un jeu d’acteur visant à faire augmenter son nombre de vues. Elle ajoute que l’objectif était de donner plus de visibilité à la campagne qu’elle compte lancer cet hiver. Celle-ci aura pour but d’aider 1000 femmes victimes de violences conjugales. L’influenceuse algérienne ajoute que 80% des besoins ont déjà été couverts grâce à son apport personnel.