Le chef du parti Otzma Yehudit (Force juive), Itamar Ben Gvir, va exiger l’adoption d’une loi autorisant la peine de mort pour les terroristes, lors des négociations qu’il doit mener lundi pour rejoindre la coalition de Benjamin Netanyahou.
Une telle proposition a déjà été discutée au sein des différents gouvernements précédents, mais a systématiquement été rejetée, malgré un soutien de certains membres du Likoud.
Elle pourrait cette fois être promue et même être adoptée étant donné la configuration de la nouvelle Knesset, très marquée à droite.
Itamar Ben Gvir a fait de la peine de mort pour les terroristes une promesse de campagne, et espère inclure cette proposition dans l’accord de coalition, ainsi que d’autres mesures dont il estime qu’elles renforceront la souveraineté et l’État de droit.
« Ces dernières années, nous avons assisté à la croissance et à l’expansion du terrorisme meurtrier dirigé contre les Juifs, simplement parce qu’ils sont Juifs, et dans le but de nuire à Israël et à la renaissance du peuple juif dans sa patrie », souligne le texte de la proposition soutenue par Itamar Ben Gvir.
D’autre part, le président palestinien Mahmoud Abbas a admis dans une interview publiée dimanche qu’il allait dorénavant devoir traiter avec Benjamin Netanyahou, bien qu’il pense que le chef du Likoud n’est pas intéressé à faire la paix.
« Je connais Netanyahou depuis longtemps, depuis les années 1990… C’est un homme qui ne croit pas à la paix, mais je n’ai pas d’autre choix que de traiter avec lui », a déclaré le dirigeant à la télévision palestinienne.