Le chef de département de l’Information et de la Communication au ministère de l’Intérieur, Faker Bouzghaya, a déclaré, ce mercredi 16 novembre, sur Mosaïque, que le président d’Afek Tounes, Fadhel Abdelkefi, fait l’objet d’une interdiction de voyage, émise par le tribunat de première instance de Tunis 1, et a été prévenu par les services frontaliers de l’aéroport, pour se diriger vers le tribunal en question.
« Cette interdiction de voyage est judiciaire et non administrative, comme c’est relayé », a-t-il souligné.
Afek Tounes avait annoncé, ce mercredi 16 novembre, « prendre toutes les mesures judiciaires, et les dispositions appropriées en vue de défendre le droit de son président, Fadhel Abdelkefi, au voyage et à la libre circulation à l’intérieur et à l’extérieur du territoire de la république ».
Le parti affirme que « le président du parti n’a pas été prévenu de l’interdiction de voyage par aucune partie judiciaire, cette mesure ne pourrait être ainsi considérée qu’administrative, l’empêchant de quitter le territoire sans appui juridique », pointant « un abus et une violation des libertés fondamentales et constitutionnelles des personnes ».
Afek Tounes affirme que « de pareilles pratiques surannées ne dissuaderont pas le parti et son président, de poursuivre leur militantisme en vue d’instaurer un Etat préservant les libertés, et promouvant le bien-être pour l’ensemble des Tunisiens ».
La formation politique tient « Kaïs Saïed pour responsable de la détérioration de la situation politique, économique et sociale, et de ce qui pourrait en advenir ».
Fadhel Abdelkefi avait indiqué ce matin avoir été interdit de quitter le territoire national, via l’aéroport Tunis-Carthage.