ALGERIE – Le directeur général du Fonds national de péréquation des œuvres sociales (FNPOS), a annoncé le lancement d’un nouveau programme de logement et ce, après avoir reçu près de 3.000 subventions de la part de la Caisse nationale du logement (CNL). 29 wilayas sont concernées par ce programme.
Lors d’une présentation devant la Commission de la santé, des Affaires sociales, du travail et de la formation à l’Assemblée populaire nationale (APN), le responsable a fait savoir qu’un concours national d’architecture a été lancé au niveau de 17 wilayas. Dans le détail, il comprend 1.670 unités de logements. Cela au-delà de l’accord conclu avec la caisse nationale du logement.
En vertu dudit accord, les souscripteurs du programme LPA seront exonérés du dépôt d’un deuxième dossier. Celui-ci, leur permet, pour rappel, de bénéficier d’une subvention financière. De ce fait, les dossiers des souscripteurs qui remplissent toutes les conditions seront directement transférés aux services de la caisse nationale.
MAROC- PE – Après le témoignage de José Bové, d’autres faits incriminent le Maroc. Antonio Panzeri, un ancien eurodéputé italien, actuellement incarcéré à Bruxelles dans l’affaire du « Qatargate »est au cœur d l’affaire. Dans une note confidentielle datée de 2011 que s’est procurée BFMTV, l’ambassadeur du Maroc évoque la question du Sahara occidental.
« Le meilleur moyen de gérer cette pression est de la canaliser par le biais d’Antonio Panzeri. Sur cette question, Antonio Panzeri a entamé un travail méthodique depuis son élection à la tête de la délégation du Maghreb », assure l’ambassadeur.
Pendant une dizaine d’années, l’eurodéputé continue ensuite à défendre régulièrement les intérêts du Maroc au sein de l’institution européenne. Ana Gomes, une ancienne eurodéputée, affirme avoir été directement témoin de ces pratiques.
« L’engagement de M. Panzieri à défendre le point de vue du Maroc, à contrer la campagne pour les droits de l’Homme (…) m’a fait suspecter qu’il y avait un lien très fort avec le Maroc », estime à BFMTV l’ex eurodéputée portugaise.
Plusieurs éléments appuient les soupçons de corruption de l’eurodéputé. D’une part, lors de la perquisition effectuée à son domicile à Bruxelles, les forces de l’ordre ont mis la main sur 700.000 euros en liquide. Une bonne partie proviendrait du Maroc, selon les aveux de l’assistant de l’eurodéputé, Francesco Giorgi.
Par ailleurs, des écoutes réalisées auprès de l’épouse d’Antonio Panzieri montrent qu’elle a touché de l’argent de Rabat grâce à Abderrahim Atmoune. Un grand ami de l’Italien, à l’époque parlementaire et devenu aujourd’hui ambassadeur du Maroc en Pologne.
Mis à part Antonio Panzieri, d’autres eurodéputés ont entretenu des rapports étroits avec le Maroc. L’un d’entre eux est français, il s’agit de Gilles Pargneaux, eurodéputé socialiste jusqu’en 2019. Après avoir quitté le Parlement européen en 2019, Gilles Pargneaux a maintenu des liens avec le Maroc, puisqu’il a fondé une ONG avec Mohamed Cheikh Biadillah. Il travaille aussi pour un cabinet de lobbying à Bruxelles dont le principal client n’est autre que le Maroc.
Jeudi, les eurodéputé ont rejeté un texte qui s’en prenait au Maroc.
MAURITANIE – Le Maroc a fait don, vendredi, de 5 000 tonnes d’engrais au profit des petits agriculteurs mauritaniens, dans le cadre d’un programme d’envergure de soutien aux agriculteurs africains, lancé par le Groupe OCP.
En facilitant l’accès à des engrais adaptés, le Groupe OCP, à travers sa filiale OCP Africa, s’engage à soutenir les agriculteurs africains afin de contribuer à nourrir les populations du continent, tout en améliorant la santé de leurs sols et en préservant l’environnement.
Les engrais seront spécifiquement destinés aux petits exploitants agricoles qui représentent la majeure partie des producteurs de denrées alimentaires en Mauritanie et dont plus de 90 % se consacrent aux cultures de base tels que le riz.
Ce programme initié par l’OCP, leader mondial sur le marché de la nutrition des plantes et des engrais phosphatés, compte plus de 4 millions d’agriculteurs bénéficiaires à travers le continent, dont 50 000 en Mauritanie.
LIBYE – Les services ambulanciers et médicaux d’urgence ont annoncé, vendredi, que deux personnes péri dans des affrontements armés dans la ville de Sabratha, à l’ouest de la capitale, Tripoli.
« Les affrontements de Sabratha ont fait deux morts jusqu’à présent », a déclaré Oussama Ali, le porte-parole des services à l’Agence Anadolu.
Et la même source d’ajouter sans fournir de plus amples détails, « jusqu’à présent, nous n’avons pas déterminé si les victimes sont des civils ou des militaires ».
Le correspondant de l’Agence Anadolu a, de son côté, affirmé que le Croissant-Rouge libyen a ouvert un couloir sécurisé pour permettre aux familles bloquées à l’intérieur de quitter cette zone.
Il a, dans ce même contexte, ajouté que la route côtière allant de Tripoli à la frontière tunisienne a été fermée, après cet incident.
Le gouvernement libyen n’a fait aucun commentaire à ce sujet jusqu’à 13h20 (GMT). Les médias locaux ont, cependant, rapporté que les deux groupes sont affiliés au gouvernement d’unité nationale.
IRAN – L’avocat de deux journalistes iraniennes, emprisonnées pour avoir contribué à rendre publique la mort en détention de la jeune kurde Masha Amini, a été arrêté sur fond de contestation dans le pays, a annoncé ce samedi un média réformateur. «Mohammad Ali Kamfirouzi, l’avocat de plusieurs militants et journalistes, a été arrêté mercredi», a indiqué le quotidien Ham Mihan.
Me Kamfirouzi est l’avocat d’Elaheh Mohammadi, 35 ans, la reporter de Ham Mihan, et de Niloufar Hamedi, 30 ans, la photographe du journal Shargh, détenues depuis septembre.
L’Autorité judiciaire les a inculpées en novembre de «propagande contre le système» et de «complot contre la sécurité nationale», pour avoir attiré l’attention sur l’affaire Mahsa Amini. L’avocat «n’a reçu aucune convocation, il est détenu sans aucune forme légale et la raison de son arrestation reste inconnue», a déclaré à Ham Mihan sa défense Mohammad Ali Bagherpour. Plus de 300 journalistes et photojournalistes iraniens ont critiqué fin octobre dans une lettre ouverte les autorités pour avoir «arrêté [leurs] confrères et les avoir privés de leurs droits» notamment l’«accès à leurs avocats».
Majid Reza Rahnavard, condamné à mort par un tribunal de la ville de Machhad, dans le nord-est de l’Iran, s’est adressé ainsi à sa famille juste avant sa pendaison publique, lundi 12 décembre 2022 : « Ne pleurez pas, ne lisez pas le Coran, ne priez pas. Soyez joyeux et écoutez de la musique. »
TURQUIE – Au moins six migrants clandestins sont morts noyés vendredi en Turquie dans l’accident de leur minibus qui a plongé dans un canal d’irrigation près de la frontière syrienne (sud-est), a rapporté le bureau du gouverneur. Selon le communiqué du gouverneur, « six personnes sont décédées, 25 immigrants ont pu être sauvés dont cinq blessés ».
« L’organisateur (du voyage) a été arrêté », indique le texte sans préciser s’il s’agit d’un passeur. Selon le site Urfa News, l’accident s’est produit lors d’une course-poursuite avec la gendarmerie, le minibus tentant d’échapper à un contrôle. Les circonstances de l’accident, qui s’est produit à une quinzaine de kilomètres de la frontière dans le district de Sanliurfa, n’ont pas été précisées par le gouverneur, ni la nationalité des victimes. Cependant la proximité de la frontière laisse supposer qu’il pourrait s’agir de ressortissants syriens. La Turquie accueille plus de 3,7 millions de réfugiés syriens, selon le Haut-commissariat de l’Onu aux réfugiés (UNHCR).
LIBAN – À partir de lundi, une partie seulement des 50 bus offerts par la France sillonneront les rues de Beyrouth et du Mont-Liban au tarif de 20 000 livres, a annoncé le ministre sortant des Travaux publics et des Transports, Ali Hamiyé, lors d’une manœuvre d’essai effectuée vendredi.
Les bus français étaient arrivés en mai dernier à Beyrouth, suite à la signature d’un accord à cet effet entre les deux ministres libanais et français des Transports, Ali Hamiyé et Jean-Baptiste Djebbari.
Lors de la manœuvre de vendredi, M. Hamiyé a donné une explication hallucinante sur les raisons pour lesquelles les bus desserviront seulement Beyrouth et le Mont-Liban : l’Office des chemins de fer (!) et des Transports en commun (!!) ne compte que 28 chauffeurs sur un total de…. 2808 fonctionnaires ! Non moins de 2808 fonctionnaires dans un département dont les services sont totalement inexistants, tant au niveau des chemins de fer que des transports en commun. Ce chiffre surréaliste, pour ne pas dire risible, met en relief, soit dit en passant, l’urgence d’une réforme d’une administration pléthorique dans un pays miné par une crise financière sans précédent.
Dans un premier temps, a expliqué M. Hamiyé, le ministère va avoir recours aux chauffeurs actuels » dont les salaires ne dépassent pas deux millions 400 000 livres par mois « . Logiquement, ce sont donc 28 bus seulement qui seront fonctionnels, tout au plus. » Dans un second temps, a-t-il ajouté, nous allons mettre en œuvre la décision du Conseil des ministres de préparer un cahier des charges pour que l’exploitation, l’entretien et la conduite des bus soient confiés au secteur privé « .
Un dollar vaut environ 43 000 livres.
ISRAËL – Des soldats israéliens ont tiré par erreur sur des agents de sécurité de l’implantation d’Ofra, en Cisjordanie, en début de semaine, après les avoir pris pour des lanceurs de pierres palestiniens, a confirmé Tsahal après un reportage du radiodiffuseur public Kan vendredi soir. Les soldats ont été informés que des Palestiniens lançaient des pierres sur des véhicules israéliens circulant en sens inverse sur l’autoroute 60. Après être arrivé sur les lieux, un soldat a repéré deux individus debout sur le bord de la route.
Le soldat, qui a pensé que les deux personnes étaient des émeutiers palestiniens, a demandé la permission d’ouvrir le feu, mais n’a reçu aucune réponse, et a fini par tirer après plusieurs minutes, a rapporté Kan. Le commandant du soldat s’est également approché des deux personnes et a tiré plusieurs coups de feu en l’air.
Il a cependant été révélé par la suite que les deux personnes étaient en réalité des responsables de la sécurité de l’implantation d’Ofra
EGYPTE – Le conseil d’administration du Fonds monétaire international (FMI) a approuvé vendredi le prêt à l’Egypte de 3 milliards de dollars qui avait été annoncé le 27 octobre, avec un décaissement immédiat de 347 millions de dollars, a indiqué l’organisation dans un communiqué.
L’Egypte bénéficiera de ce prêt sur 46 mois, dans le cadre du Mécanisme élargi de crédit (MEDC). L’accord porte sur 2.350,17 millions de DTS (droits de tirages spéciaux, unité de compte du FMI qui repose sur un panier de cinq grandes monnaies internationales), correspondant à environ 3 milliards de dollars. Ce soutien financier a été accordé en échange d’un programme économique visant à «préserver la stabilité macroéconomique, rétablir les amortisseurs et ouvrir la voie à une croissance durable, inclusive et tirée par le secteur privé», souligne le FMI, basé à Washington.
L’Egypte devrait bénéficier, au cours de la durée de ce prêt via le programme du MEDC, d’un financement supplémentaire d’environ 14 milliards de dollars américains «de la part de ses partenaires internationaux et régionaux», a ajouté le FMI. Les autorités égyptiennes ont, en outre, demandé à bénéficier d’un montant équivalent à 1 million de DTS, dans le cadre de la Facilité pour la résilience et la durabilité, qui aide les pays à faible revenu ou vulnérables à faire face aux difficultés à plus long terme, liées au changement climatique ou à la préparation aux pandémies notamment.
Ces nouvelles aides semblent insuffisantes pour sortir l’Egypte de sa crise structurelle.
SOUDAN – Amal, une jeune femme de 20 ans condamnée au Soudan à la lapidation pour le crime d’adultère ne sera finalement pas exécutée. Pourtant elle reste encore en prison et les ONG demandent sa libération.
La Cour d’appel soudanaise a annulé la condamnation à mort par lapidation d’Amal (nom d’emprunt pour préserver l’anonymat de la jeune femme) mais uniquement pour des questions de procédure. Amal reste donc emprisonnée, au moins encore pour 6 mois après avoir déjà passé cinq mois dans les geôles soudanaises. La FIDH réitère son appel aux côtés d’autres organisations pour demander aux autorités soudanaises d’accorder à Amal une libération immédiate et inconditionnelle.
La jeune femme de 20 ans a été condamnée à six mois d’emprisonnement par la cour d’État lors de son nouveau procès ordonné par la cour d’appel soudanaise. Cette dernière avait décidé d’annuler la condamnation initiale à la mort par lapidation en raison d’irrégularités de procédure, sans pour autant libérer la jeune femme. Cette nouvelle condamnation a été prononcée sur la base de l’article 151 du droit pénal soudanais, qui criminalise « l’outrage aux bonnes mœurs », un délit passible d’un an de prison et de coups de fouet.
L’avocate d’Amal a fait appel de ce jugement, qui a été prononcé en plus des cinq mois qu’elle a déjà passés en détention.
RDC – Le bureau de coordination des affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU pour la République démocratique du Congo, citant les autorités, a évoqué vendredi soir un bilan « d’au moins 169 morts » dans les inondations de mardi à Kinshasa.
« Au 16 décembre, les autorités congolaises ont rapporté qu’au moins 169 personnes avaient été tuées, environ 30 blessées (…) et qu’au moins 280 maisons avaient été détruites », a indiqué l’OCHA dans un texte communiqué sur Twitter.
Les communes de Mont-Ngafula et Ngaliema, dans l’ouest de la ville-province de quelque 15 millions d’habitants, ont été les plus touchées par les pluies torrentielles qui ont affecté environ 38.000 personnes, précise l’OCHA.
De très fortes pluies s’étaient abattues sur Kinshasa mardi en fin de nuit, provoquant des glissements de terrain et effondrements de maisons et submergeant jusqu’aux grandes rues du centre-ville. La route nationale 1 menant vers le port de Matadi (ouest) s’était effondrée à la sortie de Kinshasa.
TANZANIE – La Tanzanie est devenue le 13e pays africain à rejoindre l’Initiative Education Plus, s’engageant à investir davantage pour assurer aux jeunes garçons et jeunes filles une éducation secondaire complète à l’abri du VIH, selon un communiqué publié vendredi.
Ce communiqué, publié par le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA), souligne que le fait d’achever son cycle d’enseignement secondaire réduit le risque d’infection par le VIH et de grossesse précoce, et améliore les conditions de vie et de prospérité pour les jeunes filles et jeunes femmes.
Education Plus est une initiative lancée par l’ONUSIDA pour accélérer les actions et les investissements dans l’éducation afin de lutter contre le sida, selon ce communiqué.
Le lancement d’Education Plus en Tanzanie accélèrera l’agenda pour l’éducation, la santé et le bien-être des adolescents dans ce pays, indique-t-il.
La Tanzanie a été particulièrement affectée par le VIH, indique ce communiqué, observant que près de 1,7 million de personnes vivaient avec le VIH, le virus provoquant le sida, en 2021.
Environ 74 % des nouvelles infections chez les personnes âgées de 15 à 24 ans touchent des jeunes femmes, ce qui montre l’impact disproportionné du VIH sur les jeunes filles et femmes
ZAMBIE – La Zambie a mis en vente l’avion présidentiel de type Gulfstream G650ER acheté à un prix exorbitant en 2019 par l’ancien président Edgar Lungu, a annoncé le ministre de la Défense, Ambrose Lwiji Lufuma, jeudi 15 décembre.
« Le gouvernement est en train de se débarrasser du jet présidentiel Gulfstream C650ER et de le remplacer par un autre appareil dont les coûts d’exploitation et de maintenance seront beaucoup moins élevés », a déclaré M. Lwiji Lufuma devant les députés.
« Pendant la période durant laquelle l’armée de l’air zambienne a exploité le jet, les coûts de maintenance, d’exploitation, de formation et autres coûts associés ont été astronomiques et ont pesé sur le trésor public », a-t-il ajouté.
Le ministre a également précisé que la précédente administration a acheté le Gulfstream G650ER « au prix exorbitant de 194,9 millions USD, accessoires compris, par l’intermédiaire d’une tierce partie, au lieu de l’acquérir au prix de marché, ce qui a engendré un gaspillage de 60 millions USD », indiquant qu’il est plus judicieux de vendre cet avion pour acheter un autre moins cher « avec une capacité comparable ».
Le nouveau président, Hakainde Hichilema, s’est engagé à se débarrasser de l’avion. Il ne l’a pas utilisé depuis son entrée en fonction en août dernier, optant plutôt pour des vols commerciaux ou un jet présidentiel plus ancien.
L’annonce de la cession de l’avion présidentiel controversé intervient alors que la Zambie est en pleines négociations avec ses créanciers bilatéraux et privés sur la restructuration et l’annulation d’une partie de sa dette, qui représente 120% du PIB.
La Zambie avait fait fin 2020 défaut sur le remboursement de trois eurobonds. La dette extérieure de ce pays enclavé d’Afrique australe a dépassé 17 milliards $ fin 2021, dont un tiers était dû à la Chine, selon les données du gouvernement zambien.
ILE MAURICE – Le Conseil d’administration du Groupe de la Banque africaine de développement a approuvé, le 15 décembre 2022 à Abidjan, le Document de stratégie-pays de Maurice pour la période 2022-2027 et la mise en œuvre des domaines prioritaires de développement identifiés. Outre renforcer la résilience économique en améliorant l’environnement des affaires et la production à forte valeur ajoutée, la Banque prévoit de concentrer ses efforts de développement dans des infrastructures durables et la protection de l’environnement.
« Le principal objectif du nouveau Document de stratégie-pays est de soutenir les ambitions de Maurice de devenir un pays à revenu élevé d’ici 2030 et ce, grâce à une économie plus productive, durable, inclusive et résiliente, en libérant davantage le plein potentiel du pays dans les domaines de l’agriculture, des technologies de l’information et de la communication, de la finance et de l’économie bleue pour remonter la chaîne de valeur », a déclaré Leïla Mokaddem, directrice générale de la Banque africaine de développement pour l’Afrique australe.
L’appui de la Banque au premier domaine prioritaire, qui porte sur la résilience et la diversification économique, vise à promouvoir le développement du secteur privé, et ce, afin de favoriser et bâtir une économie mauricienne plus productive, durable, inclusive et résiliente. La Banque va soutenir les principales réformes économiques, réglementaires et institutionnelles qui visent à réduire les coûts opérationnels et à créer un environnement plus attractif pour l’investissement privé.
En outre, la Banque africaine de développement va appuyer Maurice pour créer un environnement favorable à l’agrobusiness et renforcer l’innovation et les compétences afin d’améliorer l’employabilité, notamment pour les jeunes et les femmes, et mieux préparer la main-d’œuvre aux futurs défis du travail.
UE – AZERBAÏDJAN – L’Azerbaïdjan va fournir l’Union européenne (UE) en électricité grâce à un nouveau câble sous-marin, selon un accord signé samedi en Roumanie et visant à diversifier les ressources du bloc suite à l’invasion russe de l’Ukraine.
« Nous avons décidé de tourner le dos aux énergies fossiles russes et de nous tourner vers nos partenaires énergétiques fiables », a expliqué à Bucarest la présidente de la Commission Ursula Von der Leyen.
L’accord prévoit l’ouverture du chantier en septembre 2023 pour une mise en service au plus tôt en 2029. Long de 1.195 km et quasi exclusivement immergé en Mer Noire, le câble doit relier l’Azerbaïdjan à la Hongrie en passant par la Géorgie et la Roumanie.
Ces quatre pays sont partis à l’accord. La Roumanie et la Hongrie, membres de l’UE, bénéficient du soutien de la Commission européenne.
« Nous nous préparons à construire le plus long câble électrique sous-marin. Si j’étais plus jeune, je dirais qu’il faut être rock’n roll » pour lancer un tel projet, a affirmé le Premier ministre hongrois Viktor Orban.
Il s’agit de « notre contribution à la sécurité énergétique européenne » et « d’un nouveau pont entre l’UE et l’Azerbaïdjan », a estimé son président Ilham Aliyev.
Le câble représente une « nouvelle route pleine d’opportunité » pour la Géorgie, « un pays à la destinée européenne » qui pourrait devenir un « hub énergétique », d’après Ursula Von Der Leyen.
Il permettra d’acheminer de l’électricité « vers nos voisins comme la Moldavie et l’Ukraine et contribuera à la modernisation du système énergétique ukrainien », a ajouté la présidente de la Commission européenne.
MALAISIE – Des secouristes ratissaient ce samedi le sol boueux d’un camping malaisien à la recherche de survivants et de corps après un glissement de terrain survenu la veille et qui a fait 23 morts, dont six enfants, selon un nouveau bilan.
Un précédent bilan faisait état de 21 morts.
Dix personnes sont toujours portées disparues depuis la catastrophe qui s’est produite vendredi avant l’aube dans le camping d’une ferme biologique près de la ville de Batang Kali, en périphérie de la capitale Kuala Lumpur.
Selon des responsables, plus de 90 personnes, la plupart endormies, se trouvaient alors à cet endroit situé près d’une station de montagne abritant un casino.
Les chances de trouver des survivants dans la boue et les décombres sont « minces », a estimé Norazam Khamis, un responsable des pompiers et des secours de l’Etat de Selangor (centre) qui englobe la capitale Kuala Lumpur.
61 personnes ont pour l’heure été retrouvées saines et sauves, ont indiqué les autorités.
Deux des victimes sont « une mère et son enfant, enlacés et enfouis sous la terre », a déclaré vendredi aux journalistes Norazam Khamis.
La ferme gérait le camping sans permis et risque une sanction si sa responsabilité dans ce drame est reconnue par la justice.
TWITTER – Elon Musk, nouveau propriétaire de Twitter, a indiqué tard vendredi soir qu’il allait rétablir les comptes de plusieurs journalistes américains sur ce réseau social après avoir provoqué un tollé en les suspendant.
« Les gens ont parlé. Les comptes qui avaient publié ma localisation vont voir leur suspension levée », a tweeté le milliardaire, qui avait été menacé vendredi de sanctions par l’Union européenne. L’ONU avait dénoncé « un dangereux précédent » avec cette suspension.
Elon Musk avait lancé un sondage sur Twitter pour demander s’il devait restaurer les comptes suspendus dans l’immédiat ou dans une semaine. Près de 59% des 3,69 millions d’internautes ayant pris part au sondage ont répondu qu’il devait les rétablir immédiatement.
Une douzaine de journalistes américains ont été suspendus du réseau social. Parmi eux, des employés de médias comme CNN (Donie O’Sullivan), le New York Times (Ryan Mac), le Washington Post (Drew Harwell) et des journalistes indépendants.
Certains avaient tweeté à propos de la décision prise mercredi par Twitter de suspendre le compte qui rapportait automatiquement les trajets du jet privé d’Elon Musk.
Ce dernier les a accusés de mettre en danger sa sécurité ainsi que celle de sa famille. Il avait affirmé mercredi dans un tweet qu’un véhicule avec un de ses enfants à bord avait été suivi à Los Angeles par « un harceleur fou », semblant créer un lien de causalité avec le positionnement en temps réel de son jet.
GUATEMALA – L’ex-procureure anticorruption du Guatemala Virginia Laparra a été condamnée vendredi à quatre ans de prison pour abus d’autorité à l’issue d’un procès dénoncé par les organisations de défense des droits humains.
« C’est une aberration juridique », a dit Mme Laparra, emprisonnée depuis dix mois, qui pourra prétendre à être libérée de façon anticipée en payant une caution.
Quittant le tribunal menottée tandis qu’une cinquantaine de ses partisans scandaient « Virginia est innocente » et « dehors les corrompus », elle a pu s’adresser à la presse.
« C’est un précédent terrible car plus jamais un procureur n’osera déposer plainte », a-t-elle affirmé.
« Virginia Laparra est une prisonnière d’opinion qui paie le prix fort pour son travail de procureure anticorruption », a réagi la directrice d’Amnesty International pour les Amériques, Erika Guevara Rosas.
Mme Laparra a été arrêtée et démise de ses fonctions dans le cadre d’une répression contre les procureurs anticorruption.
Lors de son ultime prise de parole, elle a affirmé que les accusations portées contre elle étaient une « vengeance » de la part d’une organisation plaignante au procès, la Fondation contre le terrorisme, connue pour avoir défendu des politiciens guatémaltèques accusés de corruption et des officiers de l’armée accusés de crimes pendant la guerre civile (1960-1996).
La Fondation « n’est pas contre le terrorisme, c’est une fondation pour instiller la terreur », a dit celle qui était à la tête du Bureau du procureur spécial contre l’impunité (FECI) de Quetzaltenango, dans l’ouest du Guatemala.
Cinq juges du Parquet spécial contre l’impunité et un ancien représentant de la Commission de l’ONU contre l’impunité au Guatemala (CICIG) ont été arrêtés et accusés d’obstruction à la justice et d’abus d’autorité.
Les Etats-Unis ont inscrit la procureure générale du Guatemala Consuelo Porras sur la liste des « acteurs corrompus » pour avoir « à plusieurs reprises, entravé et sapé des enquêtes anticorruption au Guatemala pour protéger ses alliés politiques et obtenir des faveurs politiques indues », selon le département d’Etat américain.
Mme Porras a été reconduite en mai pour un nouveau mandat de quatre ans par le président du Guatemala Alejandro Giammattei.
MEXIQUE – Le journaliste mexicain Ciro Gómez Leyva, l’un des plus connus à la radio et à la télévision dans le pays, a annoncé vendredi avoir été la cible d’une attaque par balles dont il a réchappé sain et sauf.
Le président du Mexique lui a exprimé sa « solidarité » après l’avoir critiqué deux jours auparavant.
« A 23H10 (05H10 GMT vendredi) à 200 mètres de chez moi, deux personnes sur une moto m’ont tiré dessus, avec apparemment une claire intention de me tuer », a tweeté le journaliste.
« Le blindage de mon véhicule que je conduisais m’a sauvé et j’ai informé les autorités », a ajouté M. Gómez Leyva en publiant des images des impacts de balles sur le pare-brise, l’une des vitres et la carrosserie.
Le journaliste est connu pour ses critiques envers le gouvernement du président Andrés Manuel Lopez Obrador qui lui envoie régulièrement des piques durant sa conférence matinale.
M. Lopez Obrador avait ainsi affirmé mercredi durant cette conférence qu’écouter Gómez Leyva et d’autres journalistes critiques de sa gestion était « dangereux pour la santé ».
« Imaginez si l’on n’écoutait rien d’autre que Ciro [Gómez Leyva](…) jusqu’à ce que puisse apparaître une tumeur au cerveau », avait-il lancé.
« Je veux envoyer ma solidarité, mon soutien à Ciro Gomez Leyva », a déclaré vendredi matin le même président. « C’est un dirigeant de l’opinion publique et s’en prendre à une personnalité comme Ciro génère beaucoup d’instabilité politique ».
13 journalistes ont été assassinés depuis le début de l’année.
PEROU – Quelque 5.000 touristes sont bloqués dans la ville de Cuzco suite aux manifestations réclamant la libération du président déchu Pedro Castillo et des élections anticipées au Pérou, a déclaré vendredi le maire de la ville touristique de Machu Picchu.
« Nous avons 5.000 touristes bloqués dans la ville de Cuzco, ils sont dans leurs hôtels en attendant que les vols soient réactivés », a déclaré à l’AFP Darwin Baca, maire du district voisin de Machu Picchu, qui se trouve également à Cuzco.
Vendredi, l’aéroport de la ville était toujours fermé, les routes bloquées et les transports ferroviaires paralysés.
L’aéroport international Alejandro Velasco Astete de Cuzco, le troisième plus important du pays, est fermé depuis lundi, les manifestants ayant tenté de s’y introduire alors que des manifestations dans la ville de Cuzco se poursuivent, selon le maire.
Pendant ce temps, au Machu Picchu, quelque 200 touristes, principalement des Nord-Américains et des Européens, ont quitté la zone à pied, longeant la voie de chemin de fer pour rejoindre la ville d’Ollantaytambo, à 30 km, où les attendent des bus.
Le train entre la citadelle de pierre et Cuzco, l’ancienne capitale de l’empire inca, située à 110 km, est en effet l’unique moyen moderne de se rendre au joyau du tourisme péruvien.
18 personnes sont mortes lors des manifestations et affrontements avec les forces de l’ordre qui secouent le pays depuis le 7 décembre. Le Parlement a rejeté le projet de loi de la nouvelle présidente, Dina Boluarte, visant à avancer les élections générales.
COLOMBIE – Au moins 9.800 personnes ont été placées de force en confinement dans le nord-est de la Colombie, à cause d’une «grève armée» lancée par l’Armée de libération nationale (ELN) en marge des négociations de paix avec le gouvernement, a annoncé vendredi 16 décembre l’Ombudsman colombien dans un communiqué.
Ces civils des municipalités d’Istmina, Medio San Juan, Sipi et Novita sont «confinés de manière indéfinie» par les rebelles et voient restreints leurs mouvements, leurs activités quotidiennes, l’accès aux vivres et aux services de santé, a expliqué l’organisme public de surveillance des droits humains. L’ELN a décrété mercredi l’interdiction de circuler et de travailler dans cette région où le «jeune Santiago Caceres» a été assassiné lundi par des «paramilitaires de mèche» avec les pouvoirs publics, selon les guérilleros.
Selon l’Ombudsman, des membres du cartel Clan Del Golfo – aussi appelé «Autodefensas Gaitanistas de Colombia» (AGC) – ont fait une incursion le 12 décembre dans un quartier d’Istmina, où une personne a été assassinée.
Cette «grève armée» a suscité des critiques dans l’opposition et au sein du gouvernement de gauche qui a bouclé à Caracas un premier cycle de discussions de paix avec la guérilla en début de semaine.
ALLEMAGNE – Inauguré samedi en grande pompe au port de Wilhelmshaven par Olaf Scholz, son vice-chancelier, Robert Habeck, et son ministre des Finances, Christian Lindner, le premier terminal flottant de gaz naturel liquéfié (GNL) du pays porte bien son nom. Le « Hoegh Esperanza » a tout d’une lueur d’espoir dans l’hiver allemand malgré la chute des températures qui oblige déjà le pays à puiser dans ses stocks de gaz.
« C’est une bonne journée pour l’Allemagne et un bon signal envoyé au monde : l’économie allemande sera en mesure de continuer à être forte », a déclaré le chancelier. Emmitouflé dans un manteau jaune fluorescent, Olaf Scholz a admiré le terminal flottant du pont supérieur d’un bateau longeant l’infrastructure et transportant une concentration inhabituelle de médias venus sur les rives de la mer du Nord assister à cette première.
MALI – Dans les rues de Tombouctou, un individu armé non identifié a ouvert le feu sur une patrouille de la Minusma tuant deux policiers, un homme et une femme tous deux issus du Nigeria. Quatre autres agents ont été blessés, dont un grièvement.
Dans leur fuite, les assaillants ont croisé une patrouille des forces armées maliennes. Un attaquant et un soldat malien sont morts à la suite d’échanges de tirs.
Une force de réaction rapide de la Minusma a été dépêchée sur les lieux pour sécuriser la zone 30 minutes après l’attaque et une cérémonie en ville à laquelle assistait Mossa Ag Attaher, le ministre de la Jeunesse et des Sports, a été écourtée.
Le chef de la mission de l’ONU s’est déclaré « profondément choqué par ce meurtre ». Il a aussi rappelé que les attaques contre les casques bleus peuvent constituer des crimes de guerre au regard du droit international.
Avec plus de 180 de ses membres morts dans des actes hostiles, la Minusma est la mission de l’ONU qui a subi le plus de pertes ces dernières années.
ESPAGNE – Le gouvernement espagnol a lancé ce vendredi un programme pilote destiné à aider les PME du secteur industriel à réduire le temps de travail hebdomadaire de leurs salariés sans baisser leurs salaires, dans le but de stimuler la productivité.
Ce projet, publié au journal officiel, sera testé durant deux ans dans des entreprises souhaitant tester des réformes d’organisation susceptibles de « générer une hausse de productivité qui compense les surcoûts salariaux », a indiqué le ministère de l’Industrie dans un communiqué. Les entreprises intéressées devront s’engager à réduire d’au moins 10% le temps de travail hebdomadaire de leur salariés, sur une période de deux ans. Cette mesure devra toucher au minimum 25% de leurs employés, précise le ministère.
Elles recevront en retour des aides de l’Etat, destinées à compenser l’impact engendré par la baisse du temps de travail sur leur production, mais aussi les surcoûts créés par la mise en place de cette nouvelle organisation, ajoute le communiqué. L’objectif est d’analyser l’effet de disposer à terme d’un nombre d’entreprise ayant « une représentativité statistique suffisante » pour analyser l’effet de cette mesure sur la productivité, avant d’éventuellement l' »étendre au reste de l’économie », insiste-t-il.
Ces dernières années, plusieurs grandes entreprises ont déjà testé voire adopté la semaine de quatre jours en Espagne, à l’image du géant des Télécoms Telefonica ou du groupe de prêt-à-porter Desigual, mais rarement dans le secteur industriel et souvent avec une baisse de salaire.
SUEDE – Un zoo suédois a été contraint d’abattre trois de ses chimpanzés après qu’ils se soient enfuis de leur enclos. Un quatrième primate à quant à lui été blessé par un des tirs, selon l’entreprise qui exploite le zoo de Furuvik, situé à un peu moins de 200 km au nord de Stockholm. « Un chimpanzé est considéré comme un animal représentant un risque élevé, si ce genre d’animal se retrouve dehors dans le parc, cela devient un danger pour la vie des personnes », a expliqué à l’AFP Annika Troselius, porte-parole du groupe Parks and Resorts qui détient le zoo.
Sandra Wilke, PDG du Zoo, est dans l’incompréhension. « Nous ne savons pas ce qui a pu se produire, c’est horrible », dit-elle. « C’est quelque chose qui n’aurait pas dû arriver. Nous devons gérer cette situation à présent, c’est une situation de crise, et elle est en cours depuis un long moment. Ensuite nous allons devoir mener une enquête. »
Mercredi peu après midi (11H00 GMT), cinq des sept chimpanzés du zoo étaient sortis de leur enclos pour une raison encore inconnue et s’étaient retrouvés en liberté dans l’enceinte du parc, fermé pour la saison. Le personnel est présent.
Selon le zoo, l’endormissement « n’était pas une alternative». «Pour tirer une flèche anesthésique, il est nécessaire de se trouver très près de l’animal. A cela s’ajoute la nécessité d’attendre jusqu’à dix minutes avant que le somnifère ne fasse effet », a fait valoir l’établissement, face aux critiques sur la prise en charge de l’incident.
Jeudi à la mi-journée, les quatre primates encore vivants se trouvaient dans le bâtiment dévolu aux singes, mais n’avaient toujours pas regagné leur enclos, a précisé le zoo de Furuvik sur Facebook. « Cela implique que nous ne pouvons pas laisser les personnes se déplacer à l’intérieur du parc et que nous sommes toujours en état d’alerte », a indiqué l’établissement dans un communiqué.