IRAK-ALLEMAGNE – Le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé à acheter du gaz et du pétrole à l’Irak afin d’éviter de dépendre de « fournisseurs individuels », suite aux problèmes causés par l’offensive militaire de la Russie en Ukraine l’année dernière.
« Nous allons mobiliser de nombreux autres (fournisseurs), nous allons coopérer étroitement avec eux », a déclaré M. Scholz vendredi lors d’une conférence de presse à Berlin avec le Premier ministre irakien Mohamed Shia al-Soudani. L’énergie a dominé la plupart des discussions au cours de cette visite.
Pour le chancelier allemand, l’Irak est « un partenaire de coopération très apprécié », et pas seulement pour l’Allemagne, puisque, selon M. Scholz, le carburant importé pourrait ensuite être détourné vers d’autres pays européens.
Pour sa part, M. Al Soudani a réaffirmé les « plans ambitieux » de son gouvernement pour réaliser de nouveaux progrès dans le domaine de l’énergie. « Nous avons mis en avant ces opportunités et invité les entreprises allemandes à investir dans ce secteur », a-t-il déclaré aux médias.
L’arrivée au pouvoir d’Al-Soudani a mis fin à une année d’impasse politique dans un pays toujours aux prises avec de graves crises politiques et économiques. L’Irak, cinquième producteur mondial de pétrole, est l’un des pays les plus dépendants du pétrole. Depuis l’année dernière, il exporte du gaz grâce à un terminal de gaz naturel liquéfié.
TURQUIE-SYRIE – « Une opération militaire terrestre en Syrie est possible à tout moment », a affirmé ce samedi Ibrahim Kalin, proche conseiller du président Recep Tayyip Erdogan.
« Nous continuons de soutenir le processus politique » initié fin décembre par la rencontre entre les ministres turc et syrien de la Défense à Moscou, a-t-il assuré.
« Mais une opération terrestre reste possible à tout moment, en fonction du niveau de menaces reçu », a insisté M. Kalin devant des journalistes de plusieurs médias étrangers, dont l’AFP.
Il a annoncé une possible nouvelle rencontre des ministres de la Défense des deux pays avant celle, prévue mi-février, des ministres turc et syrien des Affaires étrangères.
« Nous voulons la sécurité à nos frontières », a-t-il justifié, arguant de la présence des forces kurdes en territoire syrien.
« Nous ne visons jamais les (intérêts) de l’Etat Syrien ni les civils syriens », a-t-il affirmé.
Mais les garanties de sécurité promises par la Russie et par les Etats-Unis après la dernière offensive turque en Syrie en 2019 « n’ont pas été tenues » et les combattants kurdes ne se sont pas retirés à 30 km de la frontière comme promis, a-t-il indiqué.
Pour sa part, le président syrien Bachar al-Assad a prévenu jeudi que tout rapprochement avec son homologue turc devrait avoir pour condition préalable « la fin de l’occupation » turque dans le nord de la Syrie.
IRAN – Un Irano-Britannique a été exécuté par pendaison après avoir été condamné à mort pour espionnage pour le compte des services de renseignements britanniques, a annoncé ce samedi l’agence de l’Autorité judiciaire iranienne. Ancien haut responsable de la défense iranienne, Alireza Akbari, 61 ans, avait été condamné pour « corruption sur Terre et pour atteinte à la sécurité intérieure et extérieure du pays pour avoir transmis des renseignements » au Royaume-Uni, selon Mizan Online. L’Iran accusait Alireza Akbari, arrêté en 2019, d’avoir reçu 1,8 million d’euros, 265.000 livres et 50.000 dollars en échange de ses services.
Son exécution est intervenue trois jours après l’annonce par la justice iranienne de la condamnation à mort de cet homme, présenté comme ayant été un « espion clé » pour le « Secret intelligence service » britannique (SIS) en raison de « l’importance de sa position ».
Cette annonce avait provoqué la colère de Londres qui a demandé la non-exécution de la sentence. « L’Iran doit cesser l’exécution du ressortissant britannique et iranien Alireza Akbari et le libérer immédiatement », avait réagi le chef de la diplomatie britannique James Cleverly. « Il s’agit d’un acte politiquement motivé par un régime barbare qui a un mépris total pour la vie humaine », selon lui.
LIBAN – L’armée libanaise a ouvert le feu vendredi sur un drone israélien qui a violé l’espace aérien dans le sud-est du Liban, a confié à l’agence Xinhua une source de l’armée.
Le drone israélien a survolé la frontière pendant plusieurs minutes dans le village de Houla, où l’armée libanaise effectuait une mission, a indiqué la source sous couvert de l’anonymat.
L’armée a tiré sur le drone à la mitrailleuse, provoquant un état d’alerte au sein des armées libanaise et israélienne, a ajouté la source, appelant à l’intervention de la force intérimaire de l’ONU au Liban pour faire baisser la tension.
Des avions de guerre israéliens survolent quotidiennement l’espace aérien libanais, ce que les Nations unies considèrent comme une violation de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU qui appelle à un cessez-le-feu entre les deux pays et au retrait militaire israélien du Liban.
LIBAN – Des militants et des proches de victimes de l’explosion meurtrière au port de Beyrouth étaient massés ce samedi 14 janvier devant un poste de police de la capitale pour dénoncer l’arrestation d’une figure emblématique de leur mouvement. William Noun, dont le frère sapeur-pompier a été tué dans la gigantesque explosion le 4 août 2020, «a été arrêté vendredi soir pour des propos» tenus lors d’une émission télévisée la veille.
Connu pour son franc-parler, le jeune homme avait menacé de «dynamiter le palais de justice» lors de l’émission jeudi pour protester contre la tentative du pouvoir de nommer un juge suppléant à l’enquêteur Tarek Bitar pour le court-circuiter. Le lendemain, des proches de victimes avaient jeté des pierres contre le palais de Justice à Beyrouth, brisant des fenêtres en signe de protestation.
Le travail du juge Bitar a été bloqué par une série de poursuites lancées contre lui et par une campagne dirigée par le Hezbollah, force dominante au Liban, qui accuse le juge de partialité.
LIBAN-IRAN – Le ministre iranien des Affaires étrangères en visite au Liban, Hossein Amir-Abdollahian, a déclaré vendredi que l’Iran était pleinement prêt à aider le Liban à réhabiliter ses centrales électriques, a rapporté l’Agence nationale de l’information du Liban.
« Une fois encore, je veux officiellement confirmer que l’Iran (…) est pleinement préparé à réhabiliter des centrales au Liban et à en construire de nouvelles pour aider le pays à produire de l’énergie en accord avec un consensus atteint avec le gouvernement libanais », a indiqué M. Amir-Abdollahian, lors d’une conférence de presse à Beyrouth avec son homologue libanais Abdallah Bou Habib.
L’Iran est aussi prêt à fournir au Liban du carburant pour sa production énergétique, a ajouté le ministre iranien.
« Nous considérons que la sécurité et le développement du Liban frère font partie de la sécurité et du développement de l’Iran », a-t-il fait savoir, soulignant que Téhéran souhaitait renforcer la coopération avec Beyrouth dans tous les domaines. Le ministre a affirmé que l’Iran« n’interfère pas dans les affaires intérieures » du Liban, et a appelé à « un processus d’élection (présidentielle) rapide.
Pour sa part, M. Bou Habib a exprimé la volonté du Liban de soutenir la stabilité en Iran, affirmant que son pays rejetait toute ingérence dans les affaires d’autres pays.
RCA – La République centrafricaine cherche à améliorer ses relations avec la France, selon l’ambassadeur du pays à Paris, Flavien Mbata. Il a indiqué que le président Faustin-Archange Touadéra souhaite « retisser les liens de confiance » entre les deux pays, en diversifiant les domaines de coopération, tels que le sport et la culture.
Les relations entre la RCA et la France ont été tendues ces dernières années, notamment en raison de la décision de retirer le statut permanent de doyen du corps diplomatique de l’ambassadeur de France en novembre 2022 et le retrait des troupes françaises en décembre.
RDC – Les autorités congolaises se tournent désormais vers les Émirats arabes unis, plaque tournante du trafic de ce métal pour la commercialisation de l’or. Les deux pays ont mis en place une entreprise appelée Primera Gold DRC. Cette jeune structure va se spécialiser dans l’exportation de l’or issu de l’exploitation artisanale dans la province du Sud-Kivu. Primera Gold DRC a présenté vendredi 13 janvier à Kinshasa le premier lot d’or qui va directement être vendu à Dubaï. Pour Kinshasa, il s’agit d’une opportunité permettant de lutter contre la contrebande qui nourrit les conflits dans les provinces de l’est de la RDC.
Pour les autorités congolaises, il s’agit d’un changement de paradigme. Le Congo veut maîtriser la traçabilité de ce minerai exploité artisanalement dans l’est du pays et exporté via le Rwanda et l’Ouganda.
La cérémonie a été une occasion pour Félix Tshisekedi d’évoquer le type de coopération qu’il avait jadis proposé à Paul Kagame. « C’est exactement ce genre de partenariat que j’avais recherché avec nos voisins pour mettre fin au trafic, cette contrebande de nos minerais et pouvoir faire profiter à nos populations respectives, en créant cette chaîne de valeur qui va apporter beaucoup de bénéfices à nos pays et peuples respectifs ».
De l’avis de plusieurs experts, pour que le pays tire pleinement profit de cette expérience, il faudra également s’attaquer à d’autres problèmes qui rongent le secteur comme la corruption et l’impunité.
RWANDA – “Le Rwanda n’a aucune intention d’expulser des réfugiés”, selon une porte-parole du gouvernement rwandais qui dément les informations selon lesquelles Kigali n’accepterait plus que des ressortissants de la République démocratique du Congo voisine restent au Rwanda.
“Nous accueillons toujours les personnes qui fuient les conflits et les persécutions et c’est exactement ce que nous faisons depuis des décennies”, a affirmé Yolande Makolo, porte-parole du gouvernement depuis Kigali, dans un entretien téléphonique avec James Butty de la VOA.
Lundi, le président rwandais Paul Kagame a déclaré que le Rwanda n’allait plus porter la responsabilité de prendre soin des réfugiés congolais dont le nombre ne cesse de croitre face à l’insécurité qui fait rage dans l’est de la RDC.
“Le Rwanda accueille plus de 75 000 réfugiés congolais. Certains sont ici depuis plus de 25 ans. Ils ne peuvent pas rentrer chez eux en toute sécurité dans l’est de la RDC car le gouvernement de la RDC n’a pas réussi à leur assurer une sécurité de base”, a précisé Mme Makolo.
Les Congolais et la communauté internationale continuent de fuir la responsabilité qui est la leur, à savoir de résoudre les véritables causes de cette crise, dont un facteur majeur est la préservation par les dirigeants politiques et militaires de la RDC de la milice génocidaire des FDLR et de ses affiliés”, a-t-elle ajouté.
“Le Rwanda ne peut pas prendre la responsabilité de l’échec de l’État en RDC, et le Rwanda seul ne peut pas prendre la responsabilité des réfugiés qui résultent de cet échec de l’État”, a conclu Yolande Makolo.
MADAGASCAR – Le rapport 2022 quant à la traite des personnes à Madagascar, publié par le Département d’État des États-Unis d’Amérique, indique que « les auteurs de traite exploitent les enfants malagasy, principalement ceux des régions rurales et côtières et des familles pauvres des zones urbaines ». Comme le rapporte Midi-Madagasikara, ces zones concentrent également « la traite d’enfants à des fins sexuelles et du travail forcé dans le service domestique dans les maisons et les entreprises, l’exploitation minière, la vente ambulante, l’agriculture, les usines textiles et la pêche ».
Le rapport souligne que la majorité des cas de traite d’enfants à des fins sexuelles se déroulent dans les destinations touristiques, les villes urbaines, les régions productrices de vanille et autour des sites miniers formels et informels, « avec la participation et l’encouragement des membres de la famille ». Et ce trafic serait facilité par des adultes locaux donc, mais aussi des hôtels, des opérateurs touristiques, et des chauffeurs de taxi, ou encore des salons de massages.
Dans certaines zones côtières de la Grande Île, ce seraient même les parents qui encourageraient leurs enfants, dès leurs 15 ans, à se prostituer plus particulièrement envers les touristes étrangers. Une pratique qui, malheureusement, serait de plus en plus perçue comme une norme culturelle.
Des fonctionnaires du gouvernement seraient aussi impliqués, notamment avec la fourniture de fausses cartes d’identité nationale et/ou de certificats de naissance.
ALLEMAGNE – Des centaines de militants écologistes ont convergé ce samedi vers le camp anti-charbon de Lützerath, pour une manifestation menée par l’activiste suédoise Greta Thunberg afin de dénoncer l’extension d’une immense mine à ciel ouvert dans l’ouest de l’Allemagne.
La manifestation doit démarrer à la mi-journée et lancer un message de soutien à la poignée d’irréductibles qui s’opposent à l’opération d’évacuation menée par la police dans le hameau de Lützerath, situé au bord de la mine.
Les forces de l’ordre ont repris en début de matinée les travaux de démantèlement du camp, déjà très avancé. Entre 20 et 40 militants occupaient encore vendredi soir le site, selon une porte-parole de leur mouvement à l’AFP.
Des arbres ont été abattus, de nombreuses cabanes construites en hauteur par les activistes ont été vidées de leurs occupants, ces derniers étant escortés vers la sortie du site désormais cerné de grilles.
Près de ce lieu devenu symbole de la défense du climat et de l’opposition aux énergies fossiles, des bus déposaient les centaines de manifestants, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Les participants portaient des pancartes et entamaient parfois des chants sous le regard des forces de police.
Mot d’ordre des manifestants : « Empêcher l’évacuation ! », même si les heures du camp de Lützerath semblent désormais comptées.
Des incidents ont éclaté. Plusieurs policiers ont été blessés.
GRECE – Le Premier ministre grec Kyriakos Mitsotakis a annoncé samedi la tenue d’élections générales au printemps, alors que le principal parti d’opposition fait pression pour des élections anticipées.
Auparavant, des sources gouvernementales avaient évoqué la tenue des élections à partir d’avril, la date limite étant fin juin-début juillet.
Les partis d’opposition en Grèce font pression sur le gouvernement depuis la fin de l’été pour exiger la démission de Kyriakos Mitsotakis et des élections anticipées à la suite du scandale des écoutes téléphoniques qui a ébranlé le gouvernement conservateur.
Kyriakos Mitsotakis, qui a admis la surveillance du chef du parti socialiste grec (Pasok-Kinal) Nikos Androulakis par les services de renseignement EYP, a, à plusieurs reprises, démenti le recours au logiciel illégal Predator et renvoyé l’affaire à la justice.
L’opposition de gauche accuse les conservateurs et surtout le Premier ministre de vouloir « couvrir ce scandale », d’autant que le Renseignement avait été placé sous son égide dès son élection au pouvoir en juillet 2019.
Alexis Tsipras, chef du principal parti d’opposition, a clairement appelé le Premier ministre à démissionner lors de débats parlementaires houleux.
Des sondages récents ont montré une avance du parti au pouvoir Nouvelle Démocratie d’environ 8% sur Syriza.
Mais avec un scrutin proportionnel et « sur la base des sondages publiés jusqu’à présent, il n’est pas improbable que le gouvernement soit un gouvernement de coalition », résume Nikos Demertzis, professeur de sociologie politique et de communication à l’université EKPA.
ELON MUSK – Un procès contre Elon Musk, accusé par des investisseurs d’avoir écrit un tweet frauduleux, doit s’ouvrir mardi à San Francisco, après qu’un juge a rejeté vendredi la demande des avocats du patron de Tesla de transférer le dossier hors de Californie. L’affaire remonte à l’été 2018, quand Elon Musk avait affirmé dans un tweet avoir les financements suffisants pour sortir Tesla de la Bourse, un message qui avait fait fortement osciller l’action pendant quelques jours.
Le 10 août, une plainte avait été déposée contre le dirigeant d’entreprises, pour avoir « artificiellement manipulé le prix du titre de Tesla afin de complètement ruiner les investisseurs » qui parient sur la baisse du cours. Quatre ans et demi plus tard, la dernière barrière à la tenue du procès semble avoir été levée. D’après le tribunal, le juge Edward Chen a refusé de transférer les poursuites au Texas, l’État américain où Elon Musk a déménagé le siège de Tesla, et la sélection des jurés doit commencer mardi.
La défense faisait valoir que le multimilliardaire ne pouvait pas bénéficier d’un procès impartial à San Francisco. « Ces derniers mois, les médias locaux ont saturé ce district d’articles biaisés et négatifs sur Elon Musk », ont affirmé ses avocats.
LITUANIE – Une explosion a endommagé ce vendredi le gazoduc Amber Grid, qui relie les pays baltes à la Pologne, dans le nord de la Lituanie, sans faire de victimes, a annoncé l’opérateur local sur son site. « Vers 17 heures, une explosion s’est produite sur le gazoduc Amber Grid, dans le district de Pasvalys. Selon les premières données, personne n’a été blessé », selon le communiqué du groupe Amber Grid.
L’explosion de l’un des deux tuyaux du gazoduc, dont la section endommagée a été construite en 1978, s’est produite loin des immeubles résidentiels, à environ cinq kilomètres de Pasvalys, près du village de Valakeliai, selon l’opérateur. Un responsable des pompiers a indiqué que « le feu, qui atteignait environ 50 mètres de haut à son apogée, avait commencé à faiblir ».
Nemunas Biknius, le PDG d’Amber Grid, a déclaré dans le communiqué que son groupe avait « immédiatement commencé à enquêter sur les circonstances de l’incident et à assurer l’approvisionnement des consommateurs en gaz ». « Dans l’immédiat, nous n’avons constaté aucune action malveillante » liée à cette explosion, mais « l’enquête portera sur tous les scénarios possibles », a-t-il ajouté aux journalistes.
FRANCE – Un gréement XXL, dont le mât tout en carbone et de 20 tonnes a pu être installé ce vendredi sur le démonstrateur Solidsail. Le projet des Chantiers de l’Atlantique a séduit le groupe Accor, la start-up nantaise Néoline et « d’autres sont à venir ». Une nouvelle usine pourrait voir le jour.
Le prototype du mât installé, la voile suivra d’ici la fin mois. Le gréement XXL en démonstration est voué à terme à équiper le cargo de la start-up nantaise Neoline. Le groupe hôtelier Accor quant à lui a signé pour deux paquebots à voile, et 2 autres sont en option a confirmé ce vendredi Laurent Castaing, le patron des Chantiers de l’Atlantique à Saint-Nazaire. Un aboutissement pour les Chantiers qui planchent sur ces gréements depuis 6 ans.
Avec ces immenses voiliers, ce sont entre 30 et 40% d’émissions de CO2 en moins. Un trois-mâts de 220 mètres de long, qui est avant tout une véritable prouesse technologique avec un mât qui bascule à 70 degrés, tout en carbone, et qui sur le bateau culminera à 100 mètres de haut, avec aussi ces voiles en composite rétractables, chacune de 1 500 m2. « Il faut 3 millions d’heures et 3 ans pour fabriquer le plus grand voilier du monde » explique le directeur général. Pour ce premier paquebot à voile, les études vont commencer en mars, la construction fin 2024 pour une livraison en 2026. Un autre suivra en 2027.