La Fédération générale de la santé a décrété, ce lundi 8 février, une grève ouverte pour les soins non urgents à partir du mardi 9 février, en signe de protestation contre le refus du gouvernement d’accorder un statut particulier au cadre paramédical et aux agents exerçant dans les établissements publics de santé.
La fédération rattachée à l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a également précisé, dans un communiqué, que les membres de son bureau exécutif s’apprêtent à entamer un sit-in ouvert au siège du ministère de la santé jusqu’à la satisfaction des revendications du secteur.
Dans cette même optique, le cadre paramédical (infirmiers, ambulanciers, laborantins, sages-femmes, aides-soignants, etc.), le personnel administratif et les agents exerçant dans les établissements publics de santé, ont organisé, lundi, un rassemblement de protestation devant le siège du ministère de la Santé.
La fédération générale de la santé réclame l’application de l’article 2 de la loi n° 83-112 du 12 décembre 1983, statut général des personnels de l’Etat, qui permet à certains corps de métiers de bénéficier d’un statut particulier. Ce dernier ouvre la voie à l’application de procédures spécifiques en matière de recrutement, de rémunération et de motivation.
La fédération revendique par ailleurs l’activation de plusieurs accords antérieurs signés entre le ministère de tutelle et la partie syndicale (régularisation de la situation des contractuels, publication de décrets reconnaissant la pénibilité de certains métiers, etc. ) ainsi que l’obtention d’une nouvelle indemnité liée aux épidémies et au travail dans certaines unités à haut risque tels que les urgences ou encore les services de réanimation et des maladies infectieuses.
W. K