A moins de trois semaines de la tenue du sommet des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud), prévue à Johannesburg, Alger poursuit son offensive pour obtenir soutiens et appuis à son adhésion au groupe.
Dernière séquence en date : la rencontre tenue mercredi à Alger entre le ministre des Finances, Laaziz Faid et l’ambassadeur d’Inde à Alger, Gaurav Ahwalia.
« Cette rencontre a constitué une occasion pour examiner l’état des relations économiques et financières bilatérales, ainsi que les perspectives de leur développement et renforcement, notamment dans le secteur financier », a indiqué un communiqué du ministère consulté par TSA.
L’occasion de cette rencontre a été également mise à profit par M. Faid pour revenir sur la demande exprimée par l’Algérie pour son adhésion à la Nouvelle banque de développement (NDB), institution financière mise en place par les pays des BRICS, précise le texte.
Le ministre des Finances a expliqué à son interlocuteur que l’Algérie comptait sur « l’appui » de l’Inde pour une « concrétisation diligente de cette adhésion, et ce, conformément à la tradition qui a toujours marqué les relations bilatérales en matière d’appuis mutuels au niveau des instances multilatérales ».
La Russie, la Chine et sans doute l’Afrique du Sud sont favorables à l’adhésion de l’Algérie, mais le Brésil n’est pas encore chaud à l’idée d’intégrer d’autres membres.