Le président Kaïs Saïed a réitéré mardi son rejet catégorique de la normalisation des relations avec Israël, insistant sur le droit du peuple palestinien à un État indépendant avec Jérusalem pour capitale.
Dans un discours qu’il a prononcé lors d’une cérémonie de remise des lettres de créances à des ambassadeurs tunisiens accrédités à l’étranger, Saïed a déclaré que « le terme normalisation n’existe pas, pour moi, du tout ».
Au cours de la cérémonie, le président Saïed a remis les lettres de créances à quatre nouveaux ambassadeurs de Tunisie en Turquie, en Iran, en Serbie et en Irak.
S’adressant aux nouveaux ambassadeurs, le président tunisien a indiqué que « bien que l’Etat palestinien ait des ambassadeurs, n’oubliez pas le droit palestinien (…) Le droit légitime et la cause palestinienne sont la question centrale pour toute la nation. Pour ceux qui parlent de normalisation, je dis que ce terme n’existe pas du tout pour moi ».
« Il est naturel que la Palestine revienne au peuple palestinien, qui doit retrouver ses droits et, surtout le doit à être un Etat indépendant avec Al-Qods pour capitale », a souligné le président tunisien.
Selon le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, Tunis est en train d’élaborer une loi visant à criminaliser tout acte de normalisation avec Israël, et que toute personne tentant de favoriser une telle normalisation serait accusée de haute trahison.