Face à une hausse de la circulation du virus du Covid-19, et à l’apparition d’un nouveau variant, le ministre de la Santé Aurélien Rousseau a décidé d’avancer la campagne de vaccination de deux semaines, au 2 octobre, a-t-il annoncé ce vendredi.
La vaccination pour les plus fragiles devait initialement s’effectuer en même temps que celle de la grippe, le 17 octobre, mais le ministre va suivre l’avis du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) qui recommande « l’accès au rappel vaccinal dès que possible ».
« Face aux incertitudes sur l’évolution de la circulation du virus, j’avais sollicité le 8 septembre le Covars pour leur demander s’il fallait accélérer l’ouverture de la campagne vaccinale contre le Covid », a détaillé le ministre auprès de l’AFP. « Je viens de recevoir la professeure Brigitte Autran (sa présidente, ndlr) qui m’a remis l’avis du 15 septembre préconisant d’ouvrir plus rapidement la vaccination aux personnes fragiles et exposées plus directement au virus », a-t-il poursuivi. Cette décision fait suite à un « constat simple : l’épidémie de Covid, elle est là (…) Le virus circule, chacun de nous peut voir des cas autour de lui », a relevé Aurélien Rousseau.
À partir du 17, reste prévu le déclenchement parallèle de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière. Ces deux vaccinations sont recommandées pour les plus à risque (65 ans et plus, femmes enceintes, personnes immunodéprimées ou avec des comorbidités comme des maladies chroniques, résidents d’Ehpad, etc.) et les personnes qui les côtoient, comme les soignants.